Arrivée d'Antoineleroy

Sujet: Arrivée d'Antoineleroy Ven Mar 23 2007, 11:10

Le ciel était sombre, et le vent soufflait fort. Mon cheval galopait contre le vent, mon visage était lacéré par ces rafales sèches.
Un chateau surplombait le paysage, j'étais presque arrivé. Les quelques dernières lieues furent pénible pour ma monture que je fis arrêter devant les grilles. Deux gardes se trouvaient sur le pont-levis, et un chef était derrière. Les deux gardes demandèrent ce que je venait faire ici... Je souris

" bonjour messires, je suis Antoineleroy, fier bléiculteur et boulanger de Nevers en Bourgogne, capitaine de la garnison de Decize, médecin des hospices de Dijon, grand capitaine de la Confrérie de Saint Georges, maître d'arme de la GCN, etc...
Daignerez-vous me laisser entrer? "

Sujet: Re: Arrivée d'Antoineleroy Ven Mar 23 2007, 11:30

- Ca dépend... Vous êtes là pour quoi donc?

Le garde arborait une mine fatiguée et il ne pouvait encore une fois s'empêcher de parler désagréablement aux visiteurs.

Sujet: Re: Arrivée d'Antoineleroy Ven Mar 23 2007, 11:36

Les deux gardes se regardèrent, puis le chef qui se tenait derrière les grille pris la parole. Je fus étonné de son ton désagréable, mais je souris tout de même

" je souhaiterais entrer dans l'ordre messire, tout simplement... "

Mon cheval tremblait de fatigue, voyant son état lamentable après ces lieues de course, je descendis de ma monture en attendant pour éviter qu'il croule sous mon poids et son épuisement

Sujet: Re: Arrivée d'Antoineleroy Ven Mar 23 2007, 11:38

Le gardien eut l'air étonné puis secoua la tête.

- Ah mais oui bien évidement! bon, tenez, voici un trousseau de clé spécial Neuling, ne le perdez pas! Et rendez vous à la salle des Neulings pour vous y présenter un peu plus en détail et être accueillit par les responsables!

Sujet: Re: Arrivée d'Antoineleroy Ven Mar 23 2007, 11:48

Je pus entrer, et le gardien me donna des clefs. Je le remerciais puis je pris le chemin indiqué

" merci messire! "

Les rènes de mon cheval dans la main, je marchais vers la salle des Neulings. Le vent étant arrêté par les murs, l'air était sec mais plus agréable...

Sujet: Re: Arrivée d'Antoineleroy Ven Mar 23 2007, 13:11

Rampa déambulait dans les couloir et cru entendre une voix familière par une fenètre.... Il se pencha, regarda par la fenêtre et ne vit plus personne à part le garde...

Peut etre un nouveau.... Il continua ensuite son chemin...

Antoineleroy se trouvait actuellement sur les routes en direction de la Bourgogne, sur le chemin plusieurs pensées traversèrent son esprit... Beaucoup d'eau avait coulé sous els ponts, et sa vie avait bien changé!

Lors de la Croisade il avait été mandaté par la Bourgogne afin de ravitailler pour l'Eglise les troupes qui se battaient sur le front, mais à peine arrivé et quelques denrées distribuées il fut arrêté et emmené de force devant les tribunaux pour être accusé de Haute Trahison pour attaque d'un village sur leur sol, aide de l'ennemi, etc...
Il fut jugé et condamné à plusieurs jours de geôles mais par un heureux évènement il put s'échapper des geôles. Son départ fut remarqué et il dû prendre la fuite, loin, très loin!
Le médecin avait depuis lors déménagé à Eauze dans le Comté d'Armagnacs et de Comminges, mais sa conscience lui faisait très mal, il avait fuit les combats, laissé des hommes se battre sans ravitailler plus...
A peine installé il se rendit au Siège de la Garde Ecclésiastique pour se rendre à sa justice. Il fut alors entendu et jugé:

Kad a écrit:

Antoineleroy avait bien expliqué le motif de sa fuite et par le fait de s'être rendu il fut rétrogradé au rang de Capitaine et nommé juste après, de part son déménagement, Capitaine de la Province d'Auch

Kad a écrit:

Citation :

Au nom de la Garde Episcopale et Pontificale Romaine,
Nous, Cyril Kad d'Azayes,
Prefet des vidames, Vice Primat de France, Evêque de Poitiers et Comte du Forez,

En ce sixième jour de mai de l'an de grâce MCCCCLVI,

Compte tenu des sanctions prises à l'égard de Messire Antoineleroy, le rétrogradant d'un rang,

Faisons annonce de :

Antoineleroy

Lieutenant

Antoineleroy

Capitaine Episcopal

Ad majorem Dei gloriam

Il portait désormais une bannière infamante, il avait écrit une lettre au Duc de Bourgogne afin d'expliquer sa faute, ce dernier lui ayant répondu de manière émouvante. Une missive que gardait Antoine, touché au plus profond de lui même...

ErikdeJosseliniere a écrit:

Erik avait longuement réfléchi à la réponse qu'il devait faire à Messire Antoineleroy. Son acte était, certes, difficile à excuser. Mais la vie de cet homme, malgré leurs désaccords sur certains points, était tellement faite de dévouements et de dévotion qu'il se voyait fort mal enfoncer le clou plus que de raison. Il répondit ainsi à l'ancien vidame :

Citation :: Messire Antoine,

Je sais, au fond de moi, que vous êtes un homme de bien et de parole, bien que vous y ayez manqué cette unique fois. Mais nul d'entre nous n'est un saint, aussi proche veut-on être d'Aristote ! D'humaine condition nous sommes et tel nous restons, y compris, parfois, dans des actes parfaitement insensés... La bête sans nom n'est jamais bien éloignée même de l'âme la plus pure.

J'ai connu la prison, condamné par le faux juge de ces hérétiques qui prirent notre chateau, dont certains, d'ailleurs, étaient en CH. Cette fois là, nulle peur morbide ne me saisit. Dans d'autres circonstances, peut etre aurai-je moi-même agit differement... N'avez-vous pas, vous même, donné de votre sang lorsqu'il le fallut, pour le bien de la Bourgogne ?

Je vois dans quelle affliction votre acte vous a jeté. Il n'est pas en mon pouvoir de vous pardonner ni de vous condamner : Je crois que ce que la peine que vous avez reçue est double en ce qui vous concerne. Votre coup de folie vous a pris tout ce qui était le sens et le but de votre existence, depuis des années.

Je ne souhaite pas vous voir trainé devant nos tribunaux comme un vil brigand. Vous vous êtes toujours battu avec courage et loyauté contre ceux ayant répondu aux appels démoniaques. Rendez ces vivres et cet argent qui ne vous appartient pas, rendez-vous pour prier dans les églises des villages où vous vous rendrez, portez cet étendard de l'infâmie : voila pénitences bien suffisantes il me semble. L'acte grave que vous avez commis ne saurait être puni par une peine plus lourde que sa cause.

Quant à cette croisade... Nous avons tous un peu failli, je crois, et ce qui eut dû être l'exclamation éclatante d'une Eglise fier d'elle et de croyants dignes du nom d'Aristote fut entachée, presque dès son départ, d'une sombre lumiere. Le malin... Le malin se cache au plus profond de nous même. C'est la grandeur de l'humaine condition que d'assurer ce perpetuel combat contre lui et, sans jamais tout à fait le vaincre, le circonscrire au mieux de ses propres forces !

Je ne vous envie pas en ces moments d'intense douleur pour vous. Ne voyez nulle faiblesse ni exces de bonté dans mon geste. Juste le témoignage d'un fidele aristotélicien, bien imparfait il est vrai, envers un autre qui saura, je n'en doute pas, redevenir un modèle de foi et d'amour.

Je ferai suivre copie à son éminence le Primat Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg. Je gage, en sa Sainte Grandeur, qu'elle saura entendre mes mots.

Aristote fasse que votre long chemin de Damas soit pieux et sans anicroches.

Cordialement,
Erik de Josseliniere,
Duc de Bourgogne.

PS : Il ne sera pas fait publicité en Gargote Bourguignonne de votre condamnation.

Le médecin avait perdu beaucoup dans sa folie. Il avait fauté mais il se disait que faute avouée à moité pardonnée... Son travail dans le passé avait permis à rester digne malgré sa faute, mais il fallait continuer à racheter la bêtise!
Il prit alors la route vers la Normandie pour donner les sacs de Maïs à l'OCG et obtenir les 1300 écus que souhaite rendre l'Eglise à la Bourgogne. Arrivé à bon port on lui indiqua que Monseigneur Poltau était à Loches, Antoineleroy se dépêcha donc d'y aller et ils firent le fameux échange demandé par Monseigneur Kad.

Il était en ce moment sur la route menant à Nevers en Bourgogne, anciennement lieux où il domiciliait mais il avait fui cet endroit en partie pour son ambiance qu'il ne reconnaissait plus, et surement parce qu'il avait eu honte au moment de sa fuite de ne plus pouvoir regarder en face ses 'amis'...

Sur la route, il avait décidé de renouer, après un long silence (hrp: BAC /hrp), ses liens avec l'Ordre Teutonique. Il écrivit donc à Dame Arakiriman. C'est là qu'il s'aperçut de ce qui avait été entreprit à son encontre concernant la faute faite lors de sa fuite pendant la Croisade. Il savait qu'il serait dur d'effacer cette grande faute et qu'il lui faudrait énormemment de temps pour regarder la confiance...

Arakiriman a écrit:

Citation :: Moi, Jackson, Seneschall et Ordenssprecher de l'Ordre Teutonique, déclare, au nom de l'OrdenKreis ,

Que le Halb Bruder Holaf ,anciennement Bruder de l'Ordre n'est désormais, à compter de ce jour, plus affilié à l'Ordre Teutonique et son statut de Halb Bruder lui est, par le fait retiré.

Que le Halb Bruder Antoineleroy, actuellement jugé par la Garde Episcopale étant considéré comme traitre à l'Eglise, est également relevé de son statut d'Halb Bruder.

Que cette annonce soit connue de tous les membres de notre puissant Ordre,
Pour la Gloire d'Aristote et du Très-Haut !

DEUS MANUM DUCIT !

Fait à Genève, le 30 avril de l'an de Grâce 1456.

Cela dit Antoineleroy s'est toujours donné à fond dans ce qu'il faisait pour les autres, et n'étant pas l'égal du Très Haut, n'étant qu'un homme, il pouvait faire des erreurs. Certes ce fut une grave faute...mais il eut le courage de surmonter cette dernière.
Il prit donc la plume afin d'éclaircir sa situation et surtout en espérant regagner la confiance des membres de l'Ordre Teutonique.

Citation :: A tous les membres de l'Ordre Teutonique,

Je sais que j'ai pêché et que j'ai déçu bon nombre de personnes, j'ai admis les fautes que j'ai commises et j'ai accepté les sentences données en retour de cette folie...
Je veux que vous sachiez que je ne suis pas traitre à l'Eglise et que je continue de la servir!

J'ai été jugé par la Garde et condamné. Actuellement je suis en route pour rendre le mandat avec les 1300 écus à la Bourgogne. Les sacs de maïs ont été rendus à l'OCG par Monseigneur Poltau, et les miches de pain vont être rendues à la Garde Ecclésiastique à Monseigneur Kad.

J'espère pouvoir regagner un peu de votre confiance et je réitère mes plates excuses envers un actes de folie ayant conduit à une grave erreur de ma part.

Respectueusement,

Antoineleroy

Il donna la missive à Jean, son fidel coursier, qui s'en alla vers les locaux de l'Ordre

Otto reçut le coursier venant du village de Thorens qui lui apporta le courrier hebdomadaire. Il tria les lettres et se rendit aux bureaux respectifs afin de les distribuer.

La mission terminée et le mandat enfin rendu, Antoineleroy décida d'aller à l'Ordre Teutonique pour pouvoir s'expliquer oralement et non par l'intermédiaire de papier.
Il fit donc une longue route avant d'atteindre enfin la batiment qu'il reconnu avec un grand sourire aux lèvres...
Il descendit de son cheval, mit pied à terre puis chercha à l'intérieur de lui comment s'appelait le gardien déjà; Ado? Onis? O... OTTO!

" Sieur Otto? Vous êtes là? "

Un cri, elle tendit le cou au dessus de la muraille. En reconnaissant le jeune homme, elle soupira elle qui attendait toujours la réponse des SA. Mais elle ne doutait pas que c'etait pour tres bientot. Elle préféra ne pas descendre avant d'avoir la réponse.

Le médicastre, n'entendant aucune réponse, décida d'aller sur la bas côté pour roupiller dans l'herbe. Il prit donc les rènes de son cheval et l'accrocha à un arbre avant de se poser sur le sol et de mettre ses mains sous sa tête.
Le corps allongé dans l'herbe, et une brindille dans la bouche, Antoineleroy se mit à fermer les yeux et à se reposer tranquillement

Otto prit la lettre que lui tendit l'Hochmeister et s'inclina devant son contenu. Il avait pendant quelques temps observait l'ancien teutonique. Il était tenace et ne voulait pas abandonner. La réponse allait surement le surprendre mais tel était la dure loi des teutoniques.

Il sortit, se dirigea vers lui et du bout du pied secoua l'endormi !

Remue toi fainéant ! l'Hochmeisterin t'a écris !

Otto lui tendit la missive.

Nous Aurore von Valendras, Hochmeisterin de l'Ordre Teutonique et Ritterin annoncons,

- au vu des éléments à notre disposition,
- au vu des démarches de l'ancien Halb Bruder,
- apres demande aupres du Kreis et du Haut Conseil des Sanctes Armées

l'intégration de Messire Antoineleroy au rang et appelation de Bewerber.

Que la route vers le service de l'Eglise lui soit favorable.
Faict à Thorens le 27 eme jour de juillet 1456,

Arrivée d'Antoineleroy Sceaujaune210v1kg1

Allez bouge toi la porte est ouverte

Alors que le médicastre somnolait tranquillement, il se sentit secoué, ce qui le fit se réveiller... En ouvrant les yeux il pu voir Otto et se leva immédiatement pour prendre la missive.

" Hum... "

Il ne s'attendait pas à ça mais il était prêt à tout recommencer, si par cet acte il était lavé de sa faute cela lui allait très bien. C'était comme une renaissance, en effet il recommançait tout à zéro afin d'enlever les taches qui le salissaient.
Antoine remercia Otto d'un signe de tête et entra