Arrivée de Gilgalad, émissaire de la confrérie des Chartreux

Un vent frais soufflait depuis quelques jours et Gil en avait un peu marre de chevaucher à longueur de journée. Le soir commencait à tomber et c'est avec une douce joie qu'il apercut enfin la commanderie de l'Ordre Teutonique. Il lanca son cheval au galop et ralentit avant d'arriver prèsdu pont-levis. Il s'adressa alors au garde qui se tenait près de la herse.

Bien le bonsoir. Je suis Gilgalad, émissaire diplomatique de la confrérie des chartreux et je viens pour prendre contact avec votre ordre.

Il attendit la réponse du garde et ressera sa cape verte, il commencait vraiment à faire frais.

Le garde autrichien fut extirpé de son profond sommeil par une voix lointaine qui semblait l'interpeller.
Otto émis un grognement caractéristique de son énervement quasi-constant lorsqu'une personne osait le déranger dans son sommeil.
En étirant ses bras massifs, le gardien de la Commanderie de Thorens se leva péniblement, et ouvrit la porte du poste de Garde.
Il fut ébloui par le soleil qui dardait de ses rayons d'argent dans les vertes vallées de Savoie et malgré cet éblouissement, il tenta de voir qui l'avait dérangé dans son sommeil, il répondit d'une voix à moitié endormie.

Ouais?! Quoi, qu'est c'que c'est encore ?! On a pas idée d'se pointer aussi tôt, j'ai b'soin d'mes 13 heures de sommeil moi ! Nan Mais!

Il écouta l'individu et le jaugea de haut en bas afin de reprendre

Ambassadeur vous dites? Bon, j'vais vous laisser vous rendre dans l'salon des Ambassadeurs ou l'Erster Botschafter Izidore va vous r'cevoir !

Otto leva la herse et laissa pénétrer l'ambassadeur dans l'enceinte de l'imposante Commanderie de Thorens.

Gil vit arriver un grand homme massif. Il comprenait maintenant pourquoi on n'entrait pas si facilement ici, le garde pouvait décourager à peu près n'importe qui. Ce dernier lui indiqua l'endroit où il devait se rendre et leva la herse. Gil lui dit:

Merci bien messire et désolé de vous avoir réveillé de si bonne. J'espère que vous arriverez à vous rendormir. Si c'est le cas je vous souhaite un bon sommeil. Sinon bonne journée.

Gil passa alors la herse. Il était en train d'entrer dans la commanderie de l'un des meilleurs ordres du monde. Il sourit en pensant au début de sa vi en tant que paysan. Aujourd'hui, il négociait avec l'ordre Teutonique.