Les pieds en sang, le baluchon déchiré et mal raccommodé, Léoric se traina difficilement sur les derniers mètres qui le séparait de la forteresse.
Il s'installa dos au mur de la forteresse, il piocha un morceau de pain, attrapa le reste de son eau pour se nettoyer le visage et récupéra le tissu de son bagage et se banda les pieds.
Puis, Léoric se leva, pris la force qui lui restait, et secoua le heurtoir, un lion en fer forgé. Il était enfin arrivé à destination.
La petite fenêtre de la porte s'ouvrit :
Bien le bonjour !
Monsieur Otto je présume, on m'avais prévenu qu'un colosse gardien me recevrais aux portes, cela doit etre vous non ?
Je me présente : Léoric FAURE de Millau. Je viens rendre visite à une amie, Dame Aurore Von Valendras. Peut être la connaissez vous ?
Ainsi, j'ai fait ce long chemin depuis ma bourgade pour la voir et entrer dans vos ordres pour ainsi rétablir la paix en notre si beau pays et expulser les brigands en dehors de nos portes.
Léoric attendait son baton de marche à la main un signe du gardien.