Bouh!

Un vent fais soufflait sur la commanderie. Un timide soleil dardait de tout aussi timides rayons, sans parvenir pour autant à réchauffer l'ambiance.
Les morts restent morts, et les vivants se sentent hantés...

Les gens évoluent, les choses changent mais Thorens reste fidèle à elle même, l'âme d'un OMR plus ou moins actif selon les périodes...

Le vent appelle le froid, et les fantômes appellent les cornus pour leur botter le train, qu'importe s'ils s'y attendaient...

Slarkoss qui prenait l'air sentit un vent frai passé par la. Il se snetait épié mais pourtant rassurer. Il sourit ne sachant pas trop pourquoi. Apréciant la caresse sur son visage de cette brise.

Douce brise qui venait ébouriffer la masse sombre et soyeuse des cheveux de jais...

Que le lecteur nous pardonne cet arrêt sur image, et qu'il se promène avec nous quelques instants dans les limbes du passé...

[Quelques années auparavant...]

OXar avait eu le temps de réfléchir durant son passage dans la crypte. Elle avait trop négligé son fils aîné, accablée par le chagrin de la mort de son aimé. Iil était temps de s'occuper de lui, rien que de lui... Le tenant dans ses bras, elle avait décidé de l'emmener se promener juste devant la commanderie. Le bambin alors âgé de 10 mois était déjà bien leste, et elle devait souvent le retenir de pas ramper jusque dans les fossés..

Elle le mit debout, s'éloigna et le regarda avec tendresse.

Tu viens mon ange?

L'enfant surpris d'être ainsi libre, s'arrêta quelques instants... Puis fixa sa mère de ses iris sombres, il ressemblait tant à son père... Et soudain ses tout petits pieds s'agitèrent, se mirent en mouvement. Sous les yeux amoureux de sa mère, il venait de faire ses premiers pas.

Mon Amour, tu marches!!!

Elle ne s'attendait pas à le voir faire ses premiers pas si tôt, lui qui avait eu tant de soucis de santé, lui qu'elle avait dû sevrer parce qu'elle attendait son petit frère...

Elle se pencha vers lui et l'enlaça avec toute l'affection de la mère qu'elle était.

Mon coeur, j'avais prévu de t'offrir un petit cadeau pour cet évènement.. tiens.. j'avais cousu ça pour ton père, il sera pour toi à présent!

Et, sortant un petit objet de cuir, elle l'enroula autour du poignet du jeune garçonnet. Le blason de cuir rouge et noir qu'elle avait brodé ferait office de bracelet pour ce petit être qu'elle aimait tant.

Allez viens maintenant, on va montrer à ton oncle ce que tu sais faire!! Il sera si fier! Allez, on va voir tonton Mak!

Toute ravie, elle enlaça le petit bout d'homme et l'emporta à l'intérieur, à l'abri.

[Retour au présent]

Aujourd'hui les enfants sont des adultes, les questions se doivent de trouver des réponses, et les bijoux anciens donnent aux être chers toute leur identité telle une croix, une simple en croix bois gravée des initiales MF et symbole d'un amour si fort que même la faucheuse ne peut le détruire...

Slarkoss s'assit a l'exterieur de la commanderie. Appuyer sur un tronc d'arbre, les fesses a meme la terre meuble du terrain face a la forteresse.Il était bercé par cette brise fraiche mais si légère. Il soupira. Et passa machinalement sa main dans la petite besasse qu'il avait a la ceinture. Il frola un quignon de pain, un morceau de viande sechée, puis s'arreta sur le couteau de Thrareck récupéré dans le chenil. Mais sa main continua pour atteindre un vieux morceau de cuir qu'il avait eu au poignent durant son enfance. Il le sortit de sa besasse ne sachant pas trop ce que s'était.

Il sourit se rappelant ce que cela signifiait. Le souvenir vague d'une belle femme a l'air triste se fit. Il ferma les yeux comme pour se rappeler plus précisement. Mais comme si il était trop jeune pour se souvenir, il eut du mal a se rappeler. Mais finit par revoir, ou imaginer, ses premiers pas.

Des larmes chaudes, contrastant avec cette brise, coulaient lentement le long de ses yeux en se rappelant de tel chose. Mais, il souriait. La brise fraiche lui faisait du bien. Elle le rassurait comme le ferai une mère envers son enfant.

Il rouvrit les yeux et murmura:

- "Merci ... maman"

Il soupira et respira profondement avant de sourire à nouveau perdu dans ses pensées.

Le timide soleil caressa un peu la peau du jeune berwerber, comme une tendresse émanant du ciel. Le passé recèle parfois autant de doux trésors que de gouffres tragiques...

[Plus tard]

Une douce matinée pour un doux printemps. Et pourtant, une bruine fine qui tombait sur Thorens, attendant d'humecter les visages des braves...

Haerindor venait juste d'être nommé Neuling, de se voir attribuer une marraine, de commencer sa vie de Teutonique ; et pourtant, quelque chose dans les murs de la Commanderie qu'il croyait si bien connaître lui manquait. Une présence qui l'avait marqué, qui lui avait donné l'envie de continuer ici, une femme dont il savait très peu mais qu'il connaissait bien. Il avait appris son histoire, appris la disparition de ses êtres aimés et son trépas dû à la douleur. Une grande dame, à qui il aurait bien voulu pouvoir rendre un dernier hommage, mais qui n'était semble-t-il pas enterré en ces murs.

Alors la seule chose que le Neuling put faire en cette matinée, sous cette bruine qui trempait jusqu'aux os et rafraîchissait la nature, ce fut de sortir quelques minutes de la Commanderie et de prier intérieurement sur le seuil. Seul face à la longue vallée, seul dans cette brise étrange qui enveloppait et qui portait un parfum qu'il connaissait bien, depuis le temps. Haerindor dit bonjour à cette présence, lui promit d'honorer la tombe de son aimé et de chercher à en savoir plus sur elle, puis retourna à son étude, les pensées encombrées.

Petite bruine taquine qui se fait pluie sur les cornes du casque du neuling. Peut être n'aurait-il pas dû sortir? Peut être ce matin les éléments, espiègles, rappellent au chaud les valeureux qui sortent pourtant prendre l'air.... Peut être aussi le vent, chargé d'une frangance musquée, semble porter des messages, soulevant la tunique toute neuve du jeune neuling, flattant sa nuque et s'engouffrant jusque dans ses yeux qu'il doit plisser.

Peut-être alors la pluie cesse, le soleil revient, avec une envie de réchauffer autant les extrémités humides que les coeurs un peu vides....

Petit Neuling deviendra grand, c'est le vent qui le lui a soufflé.... Mais petit Neuling devrait aussi se méfier, et porter chemise sous sa tunique....

Se matin la, Slarkoss était de sortie. La bruine legère se fit, lui plaquant les cheveux sur le visage. Ca lui donnait encore plus l'apparence de son père. Il était hors de la commanderie et s'arreta levant les yeux au ciel. Il reçu cette bruine raffraichissante sur le visage et l'apprécia a sa juste valeur.

Il s'enfonça dans les bois face a la commanderie. Arrivé a une clairière, baignée des rayons du soleil, rendu apparent grâce à la bruine, il s'assit sur une souche. Et respira l'air humide de la foret se remémorant des souvenir passé.

Invité

De bon matin, Thibalt promenait dans les bois en regardant la nature autour de lui. Le ciel, les arbres, les oiseaux qui commençaient doucement à chanter égayaient un peu cette forêt fleurie par les brises du printemps. L'homme marchait sans réellement se poser de question quand il tomba sur un homme qu'il avait déjà croisé dans les couloirs du chateau. Assit sur une souche d'arbre, il semblait songeur et Thibalt hésita un instant à le déranger. Lorsqu'il avança pour tenter de l'éviter, il marcha sur une branche d'arbre qui craqua et il toussota aussitôt pour attirer son attention et ainsi éviter de l'effrayer.

«Qu'est ce qui justifie le fait de balader si tôt en forêt ?»

En disant cela, Thibalt s'avança avec un sourire un peu gêné du fait que l'homme semblait vouloir un peu de calme. Il prit place en face de lui et sortit une pomme de sa besace et en mangea un morceau. En croquant un nouveau morceau, il regarda l'homme et lui fit quelques gestes pour lui indiquer que, s'il le voulait, il n'avait qu'à demander une pomme et il lui en donnerait une.

[Méandres de l'inconscient de Slarkoss.... Quelques années auparavant, une petite maison près d'une échoppe de pigeon... Une nuit, une pleine lune, le sourire du mal qui rôde]

Tout le monde dormait, sauf lui. Sa mère, qui se reposait d'une blessure stupide, son oncle, son beau père, son grand père, sa nourrice, son petit frère, sa grande soeur près de son petit fiancé.... Tout le monde dort sauf lui.

Un craquement, du bruit dans la petite chaumière paisible. Il se tourne et ne voit que le visage apaisé de son jeune frère dans les bras de Morphée. Le tout jeune enfant plisse les yeux. Il n'y voit guère. Un rayon de lune.... une silhouette qui s'avance dans la pénombre. Elle est sombre, menaçante, mais le jeune enfant qu'il est a trop peur pour crier. Il ferme les yeux et ne voit pas la main gantée qui vient appliquer un petit linge humide contre sa bouche.
Trou noir, il ne se souviendra pas de la suite. Ni d'avoir été soulevé de même que son frère, ni d'avoir été emmené loin, très loin. Il ne pourra pas entendre les cris déchirants de la mère à qui on a enlevé ses tripes, il n'entendra pas non plus ses cris de douleur, son agonie, le poison qui a coulé dans ses veines, la rendant impuissante à partir à sa recherche.

Quand on a deux ans, le sommeil vient tout effacer. Mais parfois, on se souvient, parfois, des bribes du passé refont surface, une impression, une odeur, une image soudain nette... Le visage dissimulé d'un ravisseur ou la force de ses bras. Mais un jour, il se souviendra, un jour il saura, un jour il trouvera, il les retrouvera, tous...

Jeune Bewerber, choisis bien tes amis, sois prudent, le danger rôde.... Mais déjà une main amicale se tend vers toi, écoute ton coeur, écoute le ciel qui te guidera, et laissons l'histoire s'écrire et les morts dormir en paix...

Slarkoss s'etait endormit en pensant au souvenir du passé. MAis plutot que de se souvenir de bonne chose comme la dernière fois, il avait plutot cauchemarder. Bien que la dernière phrase de son rêve se voulait un peu plus rassurante, elle n'en degageait pas moins une certaine mise en garde.

Il fut tirer de sa torpeur par le craquement d'une branche. Ouvrant un oeil il apperçu une silouhette se placer face a lui. Cet homme lui parlais mais il était encore trop dans sa engourdit pour comprendre. Il se saisit toutefois de la dague de son père au cas ou. Mais l'inconnu prit une pomme et la croqua attendant visiblement une reponse, et lui montrant par geste que si il le désirait il pouvait en avoir une a son tour.

Slarkoss ouvrit completement les yeux et decouvrit Thibalt. Il ne le connaissait pas vraiment. Il l'avait juste croisé une ou deux fois, sans trop avoir prit la peine de discuter. Il se releva rangeant sa dague.

- "Oh bonjour. Pardonnez moi je m'étais assoupis. Vous disiez ?? "

Puis son ventre le rappella a l'ordre. Il n'avait encore rien manger et comme Thibalt semblait lui proposer une pomme il accepta avec joie lui souriant.

Invité

Lorsque Thibalt prit place devant l'homme, il ne remarqua pas de tout de suite les petits yeux qu'il avait à cause de ce réveil un peu mouvementé. Ce qu'il remarqua avant tout, c'était le fait qu'il venait de saisir sa dague comme s'il n'avait pas remarqué qu'ils se connaissaient un peu. Quand l'intéressé comprit qu'il ne risquait rien et qu'il s'excusa de ne pas avoir entendu ce qu'il avait dit précédemment, Thibalt lui adressa un sourire amusé et lui indiqua d'un geste de la main que ce n'était rien.

«Je disais simplement qu'il faisait un peu frisquet ce matin.»

Ce n'était pas ce qu'il avait dit, mais il n'avait aucune envie de répéter cette phrase complètement inutile. En voyant que l'homme acceptait sans rechigner la pomme qu'il lui proposait, Thibalt lui donna la seconde qu'il transportait dans son sac. Après cela, il mordit dans sa pomme et se tut quelques instants le temps d'avaler le morceau de fruit puis dit en lui tendant la main droite :

«Thibalt Dominguez. Vous êtes nouveau dans l'Ordre, je me trompe ?»

Slarkoss était trempé, la fine bruine l'avait le rendait aussi humide que si il sortait d'un lac.
Il se leva par respect pour son interlocuteur, et mordit avec joie dans la pomme que celui ci lui tendit.

- "Effectivemen,t il fait frai en ce petit matin. Mais j'avoue que ce n'est pas pour me déplaire. Moi qui n'ai connu que la chaleur accablante du desert durant mon enfance sa fait du bien."

Thibalt lui tendit la main et se présenta. Il se saisit de celle ci en guise de bonjour et sourit a Thibalt.

- "Enchanté sieur Thibalt. On m'appelle Slarkoss. Je suis d'Epinal. Pour mon nom en revanche je vous avoue ne pas le connaitre. Je suis effectivement nouveau dans l'ordre. Et vous ?"

Invité

Après que Slarkoss ait croqué dans la pomme que Thibalt lui avait donné, il parla des deserts de son enfance et c'est ce qui interpella l'homme. Des déserts, il ne connaissait que les gens qui en provenaient. Des barbares, des sauvages... Des païens. Un instant, il regarda l'homme d'un air un peu méfiant puis, voyant qu'il n'avait absolument pas l'air d'un Maure, s'approcha un peu de lui et lui demanda d'une voix interrogative :

«La chaleur du désert ? Pardonnez moi mais... Ou avez vous grandi ?»

Ils se serrèrent la main respectueusement et s'échangèrent un léger sourire. Epinal... Thibalt ne voyait pas réellement ou se trouvait cette ville mais il se rendrait durant la journée voir une carte pour trouver cette ville.

«Enchanté Slarkoss. Et bien... Pour ma part, je suis nouveau dans l'Ordre dans la mesure ou je suis Bewerber mais je suis moins nouveau que vous. Bref, nous sommes nouveaux tous les deux.»

Après avoir dit cela, Thibalt sourit une nouvelle fois puis croqua dans sa pomme dont il commençait à en voir la fin.

Slarkoss soupira. Sa min e se fit dur et triste, il n'aimait pas son enfance. Il avait vécu bon nombre de soucis. Il n'aurait pas voulu en parler. Mais, comme si le ciel voulait l'entendre, Le bruine se fit plus calme laissant passer un mince rayon de soleil. Et Il eu l'impression de sentir deriere lui la force brute de son père. Il sourit légèrement, prit une profonde inspiration, etrépondit.

- "J'ai grandis dans une ville dont j'ignore le nom. Elle se trouvait en plein désert. Et elle était gouvernée par un Sultan dont j'étais l'esclave. Je me suis enfuit après son assassinat."

Il soupira de nouveau. Puis Il termina la pomme de Thibalt car la faim le tennaillait. Enfin, il se regarda, il était trempé, ça le fit sourire.

Invité

L'histoire du jeune homme surprit à moitié Thibalt. A ses yeux, tous ceux qui vivaient dans le désert n'étaient qu'une bande de sauvages païens. Certains accusaient mêmes ces derniers d'être des mangeurs d'enfants mais il n'y croyait pas. Néanmoins, il partageait l'avis de ceux qui accusaient les Maures d'être une bande de sauvages qui violait les jeunes filles pour ensuite les revoir à des Seigneurs de guerre. L'histoire de Slarkoss l'avait tout de même touché car il se doutait que cela n'avait pas dû être facile.

«Votre ancien maître n'a eu que ce qu'il méritait... »

Thibalt lui adressa un regard amical puis termina sa pomme. Il jeta cette dernière par dessus son épaule puis se releva en époussetant ses braies pour chasser l'humidité qui pouvait encore l'être.

«Qu'est ce qui vous a poussé à rejoindre l'Ordre ?»

Citation :: «Votre ancien maître n'a eu que ce qu'il méritait... »

Slarkoss sourit a cette phrase. Mais pas ce n'était pas le sourire amicale qui le caractérisait. Non, sa ressemblait plutot à un sourire sadique en prunt d'une certaine satisfaction.

Mais il se saisit assez rapidement pour ne pas que Thibalt se face d'idée préconçue a son sujet. et répondit a sa question.

- "Mon père, Thrareck, était Bruder teutonique. Et ma, mère était aussi membre, s'était la Schwester Oxar. Mon oncle Makcimus est lui aussi membre de l'ordre. il est Bruder. C'est donc une question de ... famille on va dire."

Invité

Lorsque Slarkoss évoqua le fait que sa mère était Oxar, Thibalt le regarda et chercha les quelques ressemblances qu'il pouvait avoir avec cette dernière. Il ne l'avait que peu croisé mais il avait assez facilement mémorisé son visage. Une femme aussi belle, ce n'était pas facile à oublier. Mais elle n'était plus... C'était triste et Thibalt baissa un instant la tête en se souvenant ensuite que Thrareck était un membre de l'Ordre mais que, lui aussi, était mort.

«Toutes mes condoléances, pour votre père comme votre mère.»

L'idée que l'appartenance à l'Ordre Teutonique puisse être une histoire de famille amusa un peu Thibalt. A ses yeux, c'était principalement une question de croyance mais, après tout, la raison du jeune homme était tout aussi valable que la sienne. Aussi, il se contenta de ne pas en faire commentaire.

Thibalt lui présentait ses condoléances. Il eu un petit sourire en coin. Il n'avait pas connu son père mais il lui ressemblait etrangement comme deux gouttes d'eau. Le destin est parfois étrange. Quand a sa mère il avait hérité de son charisme et de sa faculter a toujours sourire.

- "Merci Bewerber, merci. Je n'ai pas connu mon père et très peu ma mère. Mais n'en parlons plus. Laissons les simplement reposer en paix, en gardant en mémoire nos souvenir d'eux."

Il marqua une pose. La fine pluie s'était arreter et lui était trempé. Il sourit a Thibalt

- "Mon frère, que diriez vous si je vous invitait a chasser quelques petit gibier pour nos frère de la commanderie. Il est tot certes mais personnellement je n'ai dans le ventre que la pomme que vous m'avez si gentillement offert. Et je pense que sa suffira a peine pour rejoindre le repas de tout à l'heure. Le fruit de nos effort de chasse pourrait nous permettre d'achalander un peu notre table. Qu'en pensez vous ? Cela nous permettrai de nous changer les idées.

Invité

Après avoir un peu parlé des parents du jeune homme à travers les condoléances que Thibalt lui avait donné, ils se turent quelques instants et la pluie s'arrêta enfin. Thibalt se frotta les cheveux pour en chasser les gouttes qui perlaient parfois sur son visage. Slarkoss lui proposa alors de faire un peu de chasse pour ramener du gibier aux autres membres de l'Ordre. Un peu surprit par cette demande, il regarda autour de lui en se demandant si Slarkoss n'avait pas vu un animal qu'il avait eu soudainement envie de chasser puis, en ne voyant rien, il répondit d'un air un peu perplexe:

«Hé bien... Pourquoi pas... J'ai toujours préféré la pêche à la chasse, mais si cela peut nous permettre de faire plus ample connaissance.»

Il adressa un léger sourire à Slarkoss avant de regarder à nouveau autour de lui en espérant apercevoir, tombé du ciel, un animal à prendre en chasse. Mais rien. Sans regarder Slarkoss, il dit en continuant de regarder autour de lui :

«Bon, par ou commençons nous ?»

Slarkoss tout sourire d'avoir trouver un camarade, lui avait proposer une partie de chasse improvisée. Thibalt était un peu perplexe. Il lui avoua préféré la peche a la chasse mais accepta quand même, demandant au jeune homme par ou commencer.
Slarkoss du bien se l'avouer, il ne le savait pas lui même. Qu'allaient ils chassé ? Et comment allaient ils le faire ? Il avait dit cela au hasard afin de se dégourdir un peu. Mais il est vrai que pour toutes arme de chasse, il ne possédait que la dague de son père et son propre coutelas.

Il sourit en sortant ses deux maigre lame et les regarda

- "Eh bien en fait je ne sais pas. J'avoue avoir lancé l'idée comme sa a tout hasard pour bouger un peu, pour me seché même. Mais avec ces deux pauvre lame je ne pense pas que nous pourrons vraiment chasser grand chose a moin de tomber sur un sanglier sans pattes ou un lapin agonisant..."

Il rit de sa propre situation

Après avoir tenter désespérément d'attraper quelque chose il durent se rendre a l'évidence qu'il n'arriverait a rien comme ça.

Slarkoss completement trempé, décida de rentrer a la forteresse afin de ce chenger et de se rechauffer avant d'attraper la mort. Il salua Thibalt en lui souhaitant bonne chance pour la suite. En esperant qu'il passe rapidement neuling.

Puis il rentra.