[RP] Herr Izidore chevauche pour la dernière fois

Sujet: [RP] Herr Izidore chevauche pour la dernière fois Lun Mar 04 2013, 05:47

Citation :: [HRP : La garde d'honneur est composée des gens volontaires qui se trouveraient à Dijon, Chalon, Autun et Dole, hors de l'armée, de préférence, dans un souci de cohérence. Ce sont ces gens-là qui ont pu évacuer le défunt de Dijon. Mais si vous avez une bonne raison pour être dans ce petit RP, on prend !
Le RP de la messe funèbre, qui suivra, sera ouvert à tous. ^^]

Les procès, les horions, les surveillances des hérétiques n'avaient pas empêché les Teutoniques d'emporter le corps de leur frère feu Izidore hors du champ de bataille de Dijon. Et même si le Ritter Hobb avait été rattrapé, la petite bande avait réussi à passer, guidés par des gens de la Romagne qui connaissaient très bien le terrain. On avait franchi la Saône à la barque, puis on s'était regroupé pour accompagner une dernière fois Herr Izidore à travers la campagne à dos de destriers, au son des lourds sabots ferrés.

Le chevalier avait été rapidement nettoyé. Il avait été vêtu d'une nouvelle cotte d'armes immaculée et avait été allongé religieusement dans une charrette, son casque près de sa tête et son épée entre ses mains croisées, pointe vers le bas pour signifier la paix retrouvée. Il avait été ensuite recouvert par un grand drap de lin blanc.

Des chevaux avaient été attelés à la charrette mortuaire, avant d'être guidés sur la route, là où tous les Teutoniques attendaient. On se plaça devant et derrière le véhicule, prêt à partir.
Le héraut déroula l'étendard dont l'ennemi n'avait pas réussi à s'emparer et il claqua dans le vent, comme pour saluer le Ritter Izidore.

La voix du héraut retentit.

Neulinge, Reitern, Brüder und Schwestern, épées au clair jusqu'à Thorens ! Ainsi convoierons-nous le Ritter Izidore.

Teutonique défourailla, épée en dextre, droite, le pommeau reposant sur sa cuisse. De la senestre, il tenait les rênes du destrier. Et le cortège se mit en route.

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[ Tous pour un ... .]

Le Ritter Hobb prépara le rapatriement de la dépouille du Ritter Izidore pour Chalon. La route devrait être libre ... .
Les quelques teutoniques encore valides dans le camp à Dijon après la bataille se réunirent pour cette mission. Une charrette porterait le corps. Un groupe en avant-garde, avec un éclaireur et Hobb fermerait la marche.
Les Milites dirent une prière en hommage à leur Frère Izidore et partirent.
Tout se passait bien jusqu'à ce que une attaque se fit par l'arrière, un groupe de cavaliers avait rattrapé le convoi.
Hobb cria au cocher.

-" Kutscher geh weg ! Schnell !"*

Hobb baissa sa visière :

"-Deus Manum Ducit !"

Le temps était calme, clair, le froid faisait fumer les naseaux du destrier.

Hobb fit face aux malveillants, il vit une dernière fois la charrette qui s'enfonçait dans une nappe de brouillard, comme happé.

Lance baissée, le Teutonique frappa le cavalier qui lui faisait face, celui-ci fut désarçonné par le Ritter. La lance brisée termina sa course dans les pattes d'un cheval. Hobb sortit son épée Nothung, et l'abattit sur l'écu d'un ennemi, un autre le bouscula par le flanc, cheval et cavalier roulèrent sur le sol. Un combat brutal s'ensuivit au sol, des coups, Hobb s'écroula, épée et bouclier brisés. Mais le temps gagné permettra sans doute au groupe de parvenir à destination. Et ce malgré le fait que les assaillants abandonnèrent le Ritter au sol, tentant une poursuite bien vaine. Il l'espérait.
Hobb devra rejoindre ses compagnons en piteux état. Heureusement, son cheval n'avait pas trop souffert, mais va aussi avoir besoin de repos, quelques heures.
Mais pour l'instant il leur fallait disparaître de ce lieu, car il n'était pas impossible que les soldats ne reviennent finir le travail.

*Cocher, fonce ! Vite !

Nombre de messages : 21 Localisation RR : Limousin

(Pendant ce temps là, devant les portes de la commanderie)

La petite Comtesse était en compagnie de Malou à l'entrée de l'Ordre Teutonique. Elle avait, après plusieurs années d'attente, enfin fait connaissance avec la soeur de sa mère.
Sa venue en ce lieu était dans ce but, mais aussi elle avait l'intention de voir son père Izidore.
Cela faisait quelques années qu'elle ne l'avait pas revu, et elle avait besoin d'explications.
Pendant son enfance et ses premières années de ce qu'on peut qualifier d'adulte à cette époque, elle avait cherché à le connaitre, mais sans résultat. Il s'était montré affectif, quelques jours puis disparaissait, trop occupé.
Alors elle avait fini par le détester, par son absence, et avait trouvé père de substitution.

Mais aujourd'hui, elle revenait. Pour comprendre, et lui apprendre qu'elle allait se marier. Elle savait qu'après cela, il ne voudrait plus jamais la revoir. Elle avait besoin de tourner la page avant cela. Définitivement.

Elle était loin de s'attendre que cela serait vraiment...définitif. Pas à ce point.
Car elle ignorait encore que son père avait rejoint sa mère près du Très Haut.

Bientôt le cortège arriverait, bientôt, elle apprendrait la nouvelle, et pas de la meilleure façon qu'il soit

Ritter Nombre de messages : 4612 Localisation RR : savoie

[ Dans le cortège]

Le ritter avait vu revenir la dépouille de son plus vieux ami. Son cœur s'était déchiré et les larmes avaient perlé sur ses joues. Tant d'histoires lui revenaient en tête Izidore était le plus fidèle ami. Il se remémorait en cet instant leur entrée, presque au même moment au sein de cet ordre, qui était devenu une famille et bien plus encore.
Ils avaient gravi ensemble les échelons jusqu'isenduil et aimaient se retrouver pour parler de banalités.
Il défourailla, épée en dextre, droite, le pommeau reposant sur sa cuisse machinalement comme le ritter theudbald le demandait.
Il suivait maintenant la charrette, tête baissée après avoir pu extirper le corps du chevalier des alentours de Dijon.
Ramon était abattu, bien qu'il savait que son frère devait être au paradis avec sa femme, qu'il avait tant aimé.
Le borgne était le plus vieux représentant de l'ordre à présent et son tour viendrait surement.

Invité

[Les chemins se croisent...]

L’éclaireur arrive au galop.

« Le cortège n’est plus qu’à trois lieux, Ordensmarchall. »

Istar, confirme qu’elle avait comprit et dirige sa lance sur le côté de la route pour permettre le passage à celle du Hochmeister et l'arrivée de celle de la Ritterine Mili_cia. S’adresse à l’éclaireur.

« Allez avertir le Hochmeister et la Ritterin Mili_Cia dites leur que nous sommes sur le point de rejoindre le cortège s’il vous plait. »

La nouvelle était arrivée soudainement, même si on sait qu’il y a des blessés ou des décès durant une croisade, on espérait toujours revenir ensemble en un seul morceau. Le Très Haut en avait décidé autrement cette fois. Les lances avaient voyagé au grand galop pour porter hommage au Ritter Izidore. Elle le connaissait peu, un « ancien » comme certain diront, qui avait fait beaucoup pour l’Ordre. C’est en silence qu’elle diminua la cadence pour permettre à la lance du Hochmeister et celle de la Ritterin Mili_Cia de les rejoindre.

Invité

[ lance d'Istar ]

Le barbu chevauchait aux côtés d'Istar , l'air sombre et le regard absent .
Le Ritter Izidore était mort !!! Hawgem ne pouvait le croire ! Pour Hawgem Izidore semblait faire partie intégrante des hautes murailles de Thorens , un pilier qui supportait l'édifice ! Les pierres ne meurent pas pourtant ?
Le défunt était de ces hommes que le barbu admirait et respectait même s'il n'avait eu que de rares échanges avec lui .
Trop de frères étaient partis rejoindre le paradis solaire et Hawgem , même s'il savait que c'était le lot de tout à chacun , avait du mal à le supporter .
Un bruit de galop le sortit de sa torpeur !

Citation :: « Le cortège n’est plus qu’à trois lieux, Ordensmarchall. »

Istar avait aussitôt envoyé l'éclaireur prévenir les lances de Makcimus et de mili_cia aussi l'Ordensmarschall ordonna-t-elle à la lance de se serrer sur le côté et de ralentir le pas pour permettre aux deux lances de la rejoindre ...trois lieux !!! plus que trois lieux avant d'être confronté à une scène d'une infinie tristesse pour tous les Teutoniques .

Un grand était tombé. C'était au milieu de la mêlée en terre bourguignonne qu'il l'avait appris, et qu'il avait redoublé de vigueur, à assommer ces hérétiques qui frappaient comme des bêtes, les aristotéliciens comme Izidore.
Izidore l'avait accueilli lors de son arrivée, fraichement, certes. Mais il avait tout de suite vu en lui un aristotélicien fort conviction. Le Ritter suivait les autres. L'Eglise perdait un de ses membres militaires les plus éminent et expérimenté

Nombre de messages : 153 Localisation RR : Thiers

Le coursier annonçait une nouvelle, une terrible nouvelle.

Svana était en pleure, non seulement certainement même, un grand Teutonique venait de tomber, mais elle ne le connaissait pas sous ce jour, non pour elle c’était un grand Berrichon qui venait de la quitter, un ami de toujours de son père, un membre valeureux qui donnait de la chaleur autour de lui, de l'amour.

Elle n'avait pas eu le temps de trop le connaitre en tant que Teutonique si pour lui demander l'autorisation de parler à sa sœur, pour la fauconnerie.
Nul doute qu'il irait au paradis solaire, elle aurait tant aimée le connaitre plus.

Invité

elle ce dépéché pour rejoindre istar tout le monde suivais pour rejoidnre le thorens ,Le Ritter Izidore était mort quelle tristesse encore un qui c'etait allé sa faisais beaucoup trop ,

[ Enfin Thorens ! ]

Hobb chevauchait depuis plusieurs jours depuis la Bourgogne, il avait été rejoint par des membres de l'Ordre Teutonique qui tous fonçaient vers la Commanderie de Thorens.
C'est ainsi qu'un groupe d'une demi douzaine de Milites l'entrevirent au loin, dans des trouées du brouillard parfois épais.
Il espérait ne pas arriver après la cérémonie. Les Lanzereiter étaient fourbus et cela se lisait sur leurs visages et leurs tenues. Mais ils avaient entretenus armes et protections, chevaux et cuirs, comme l'imposait les règles de l'Ordre, pendant leurs poses. Si les capes avaient perdu de leur blancheur, leurs heaumes et écus rutilaient, cabossés certes.
C'est que le Roy Fol et ses soldats leur en avaient faits voir. Des plaies, des bosses, mais déterminés, ils étaient toujours.
C'est dans cet état d'esprit qu'ils se présenteraient à Thorens. Mais aussi triste, d'avoir perdus un Frère, estimé. Ils lui rendront hommage comme savent le faire ceux qui sont liés par un pacte qui dépasse leur état de simples mortels. Cette transcendance leur vient de leur allégeance lige au Très Saint Père et à l'Eglise Aristotélicienne donc.

La petite troupe s'arrêta et Hobb prit sa corne et souffla trois fois, à s'en faire éclater les tympans. C'était comme une complainte en l'honneur de Izidore.

Comme un seul homme et sans commandement, ils se signèrent. C'était le premier son entendus par ceux là depuis bien des lieues, en dehors de celui de la cavalcade, du cliquetis des harnois et de la nature alentour.

Et ils repartirent au galop.