[RP] Que la ballade commence !

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Louis Philippe avait parcouru un long chemin afin de venir vérifier une information qu'il espérait du fond de son coeur exacte. Sur son cheval, fatigué, il se présenta à la herse et s'annonça au garde.

Bonjour messire. Je suis Louis Philippe de Fonchâteau. J'aimerais voir un responsable de l'ordre teutonique à propos d'une affaire importante concernant un clerc aristotélicien. Pourriez-vous m'annoncer à qui de droit ?

Bref et concis, il espérait que cela ne durerait pas un siècle et attendit qu'on l'accepte ou qu'on le jette à la porte, un coup de pied dans le derrière en prime...

La sentinelle, qui veillait du haut de la tour vit arriver un cavalier. Il corna par trois fois afin d'avertir le plus grand, le célèbre gardien de la Commanderie Teutonique de Thorens.
Et il avait intérêt d'être aux aguets le guetteur. Il se pencha par dessus les créneaux et s'assura que Otto, le célèbre gardien se rendait bien à la porte principale.
De haut il aperçut sa silhouette imposante et se recula, comme s'il craignait de recevoir une baffe, même à cette grande hauteur.

Otto traversa la cour et au travers de la herse entendit le quidam s'annoncer.

-" Humm, So, Ja, ja. Il me faut mehr kennen ! Ach, plus savoir sur vous Messire Louis Philippe Von GrundSchloss, Fon Château je veux dire."

Eh oui, il était tard et le polyglotte de Thorens et gardien avait été réveillé dans son premier sommeil. Il lui fallait remettre tout cela dans l'ordre.

-" D'où vous venez ? Qui vous a fait connaître la Commanderie ? Et voulez vous voir ein Hospittler, ach, un Clerc ou un Milites ? "

Le géant de Thorens attendit des explications, tout en faisant lever la herse. Le quémandeur ne semblait pas dangereux, ni malveillant.

-" Donner vos armes au Neuling (postulant) et votre cheval, nous allons nous occuper de lui. Vous l'avez forcé je dirai.
Vous devez avoir faim, suivez moi, je fais porter un plateau pour vous dans la salle de garde. "

Puis s'adressant à un autre garde :

-"Schließen Sie die Tür. Es ist Zeit !"*

*Fermez la porte. Il est temps.

Malvil avait entendu du bruit provenant de l'entrée de la Commanderie..... Il s'y rendit et vit un cavalier dont la monture semblait exténuée.....

Dominus Vobiscum cavalier! , je me présente, Reiter Malvil.......Je vous souhaite la bienvenue en ces lieux. Je passerai un moment avec vous en attendant que vous soyez pris en charge.

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A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto ............................« Prends garde au bœuf par devant, à l'âne par derrière, à l'imbécile par tous les côtés. »!

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Louis Philippe vit Otto arriver. Quelle prodigieuse masse se dit-il pour lui-même ! Il écouta l'ensemble de ce qu'il lui demandait : des renseignements en somme. Il préférait les garder pour lui mais joua la carte de la franchise. Après tout, l'affaire était trop importante à ses yeux.

Et bien cher messire, je viens de Dijon, duché de Bourgogne. Je ne suis plus que simple citoyen désormais mais c'est une histoire trop longue qui ne vous intéressera pas. J'ai connu ce lieu grâce à un ami qui dirigeait une armée chez nous.

Je ne suis pas venu dans un mauvais esprit ici, je vous rassure. D'ailleurs, pour vous montrer ma bonne foi, je vous remet instamment mon épée qui m'est si chère et mon cheval. Je souhaiterai voir la personne qui s'occupe des mouvements de votre ordre. J'ai une question importante et une requête particulière à lui formuler.

Et alors que Louis Philippe attendait la réponse, un chevalier, si ritter en était bien la signification, fit son apparition.

Je suis enchanté de faire votre connaissance messire ! A moins que vous ne préféreriez ritter ou un titre ? J'avoue ne pas connaître très bien votre ordre... En tous les cas, je vous remercie de bien vouloir me tenir compagnie. Mais que je suis sot ! Je ne me suis pas présenté... Louis Philippe de Fonchâteau pour vous servir. Il y a encore peu Vice-Chambellan de Bourgogne et sergent de l'ost bourguignon. Et vous alors ? Que faites-vous ? Je me suis souvent demandé ce que l'on pouvait bien faire ici... Je ne parle pas des raisons qui nous poussent à servir, j'en connais moi-même pas mal sur le sujet, mais ce qui se passe dans ces ordres religieux ?

Hobb terminait souvent la journée par une visite à la garde de la porte principale. Il fut informé de la visite d'un Bourguignon.
Le Landmeister de Thorens fut donc particulièrement intéressé. Il se dirigea vers le visiteur. il vit le Reiter Malvil nouvellement promu.

-" Bonsoir Reiter Malvil."

Un tape amicale sur l'épaule, avec un sourire.

Puis s'adressant au visiteur.

-" Bonjour Messire, je suis le Ritter Hobb, Hochmeister, Grand Maître comme on dit en Bourgogne, de l'ordre Teutonique et Commandeur de la Place de Thorens.
Vous voulez parler de quoi ? Devons nous par prudence parler dans un lieu discret ? Mais après que vous vous soyez restauré bien sûr. "

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Louis Philippe vit un homme arriver. Celui-ci se présenta comme le grand Maître de l'ordre. Parfait ! C'est exactement le genre de personne qu'il recherchait.

Merci Hochmeister de m'accueillir et d'avoir fait le déplacement sur ma bonne foi seule... Je suis Louis Philippe de Fonchâteau. Enchanté de faire votre connaissance. Mes amis à BN m'ont dit le plus grand bien de vous !

Les mondanités passées, Louis Philippe entra dans le vif du sujet.

L'affaire qui m’amène ne nécessite pas forcément d'être tenue au secret mais la nature même de celle-ci nécessitait la présence d'un homme prenant les décisions ici... En effet, je viens vous voir car je suis un ami du Père Aristokolès de Valyria, vicaire de Dijon. Celui-ci souhaiterai aller prêcher les vertus aristotéliciennes quelque part, le lieu importe peu. Il veut faire le voyage seul avec tous ses biens. Ce à quoi je me suis bien évidemment opposé. Je compte l'accompagner, cependant, je ne peux pas me permettre de m'absenter non plus un mois tel que me le demanderais ce voyage à cause d'une femme qui aurait bien du mal à supporter encore mon absence. Je souhaitais donc être sûr qu'il n'y avait pas mieux comme escorte pour lui.

Je me suis alors souvenu que votre ordre protégeait les prêtres. J'ai donc décidé de venir vers vous à brides abattues pour venir vous implorer de le dissuader d'entreprendre ce voyage ou alors de lui fournir de l'aide pour lui éviter de se faire lyncher sur les routes de je ne sais quel duché de France ou d'ailleurs. Je ne veux pas qu'il ait à souffrir de mon absence bien que je ne puisse pas non plus assurer sa défense tout seul mais au moins aurai-je essayé. Pensez-vous pouvoir m'aider ?

Louis Philippe avait bien conscience que son propos était un peu confus mais l'émotion avait pris le pas sur l'art de l'expression.

EDIT : suppression d'informations délicates

Hobb écouta, se passa la main plusieurs fois sur le menton, en signe de réflexion.

-" Messire nous sommes au courant par ailleurs. Mais il faut être prudent en parlant de déplacement d'un clerc, surtout en ce moment. Il ne faut surtout pas qu'ils se déplace seul, vous avez bien fait de le mettre en garde. je connais le Père Aristokolès, l'ayant recueillis dans une de nos maladeries devant Dijon, juste après l'attaque du Château de Dijon par Angélique. il est come vous très courageux et très opiniâtre sans doute."

Le teutonique entraîna le Bourguignon un peu à l'écart et nul ne put entendre ce qu'ils se disaient.

[HRP] Suite par mp[/HRP]

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Louis Philippe écouta ce que le grand maître lui dit.

Je vous remercie pour votre sollicitude. Je vais suivre votre conseil, je vais le dissuader de partir et j'attendrais d'avoir de vos nouvelles.

Guettant son cheval et son épée.

Je vais donc prendre congé de vous. Je vous remercie pour votre hospitalité. Ce que l'on dit à votre propos est donc bien vray ! J'espère que vous pourrez m'aider car têtu comme il est, il serait bien capable de partir en secret sans personne...