Arrivée du Premier Maréchal de la Garde Episcopale

Alors que le médicastre sillonait les locaux de l'Ordre en attendant une réponse exacte des circonstances de la mort du Comte Guilloux, il cru entendre une voix qu'il connaissait... Il fronça légèrement les sourcils puis avança sur la pointes des pieds jusqu'à l'endroit d'où sortait cette voix singulière. Il passa la tête de derrière un petit muret puis il aperçut Messire Mun Von Frayner, nommé Premier Maréchal de la Garde Ecclésiastique.

Un large sourire se dessina sur le visage du Capitaine qui sortit de sa cachette et salua le Seigneur d'une génuflexion

" Bonjour Monseigneur, heureux de vous voir en ces locaux! Vous avez fait bon voyage? "

Il chercha ensuite des yeux le gardien Otto, se demandant où il était partit et ce qu'il faisait

Un homme l’air sévère le regard perçant mais ans aucune convenance.
Mun le regarda froidement car se manque d’égard ne se prêtait pas à la situation.
Rencontrer le grand Maistre de l’ordre ou un de ses représentants

Ne comptant pas expliquer le but de sa démarche à un garde.

L'air méprisant du jeune pantin, le fit sourire intérieurement et surtout lui promettait une visite allonguée de la grille d'entrée. Il n'était peut etre qu'un gardine mais il avait l'entiere confiance de ses maitres teutoniques qui lui confiait depuis 2 ans la garde de leur entrée. Il était peut etre gros et imposant, sale et malpoli mais il etait fidèle. Certain devrait en prendre de la graine. Pour ne pas gacher sa si célèbre réputation qui s'étant jusqu'au fond de la Curie. Il se retourna vers sa grille pour prendre les clefs des ambassadeurs et ne put se retenir de lacher un vent aussi odorant que bruyant. Il souria, et revint rapidement avec les clés. Et vu qu'il est si hautain le messire devait avoir des recommandations...Il garda les clés dans sa main et dit :

Qui m'dit qu'vous etes qui v'dites qu'vous etes ?

Le médicastre se releva et fut surpris lorsque le Premier Maréchal de la Garde Episcopale lui serra l'avant bras. Il sourit alors et lui répondit

" Je vais bien Monseigneur... Même si je viens d'apprendre le décès d'un ami cher. "

Ses yeux se baissèrent pour regarder le sol, ils devenaient légèrement humides mais aucune larme ne coula. Antoine renifla légèrement puis entendit un pas plutôt lourd s'approcher

" Ha, voilà le gardien! "

Le sourire disparut, en effet Otta avait un ton très particulier qui faisait que lorsqu'on ne le connaissait pas bien on pouvait vite sentir la moutarde monter à son nez.
Le neuling fit un pas de côté pour montrer qu'il ne lui volait pas sa place puis attendit patiemment avant de se prendre une bonne réplique dans les dents

" Des écuries dites-vous? Hum... "

Il sifflota

" Ce ne sont pas mes locaux préférés, et ne vous dérangez pas je me débrouillerais à trouver du travail moi même! "

Il esquiça un léger sourire puis le vit s'en aller pour prendre des clefs. La question du gardien étonna le médicastre qui s'empressa d'en placer une

" Je vous assure Sieur Otto, cet homme est le Premier Maréchal de la Garde Episcopale... "

Le garde en imposait malgré son caractère à couper au couteau.
Parti un instant revenant avec un trousseau de clés en main, une odeur l’accompagnant comme un fumet accompagnait un plat mal préparé ou la viande aurait pourri à cause de la chaleur.
Qui m'dit qu'vous etes qui v'dites qu'vous etes ?

Le garde malgré cela faisait correctement son travail n’étant pas prêt à laisser entrer un inconnu
Gardant son sourire aux lèvres tout regardant le garde.

Mun défit deux boutons de sa veste et en sorti un parchemin qu’il tendit au garde.
Ceci devrait prouver mes dires.

Citation :

Au nom de la Congrégation des Saintes Armées,
Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg,
Cardinal Connétable de Rome,
Chancelier militaire de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote - Office d'Isenduil,
Faisons annonce de :



La nomination de l'Aspirant Vidame de Trèves Mun von Frayner, Seigneur de Bourmont et de Montigny, aux fonctions de Premier Maréchal de la Garde Episcopale à compter du quinzième jour du mois d'août de l'an de grâce mil quatre cent cinquante-six.

Antoineleroy étonné de la demande du gardien tenta d’appuyer les dires du Premier Maréchal

Otto decola un peu ses braies et regarda passer le cavalier.

-Moué, z'avez interet, j'ai horreur d'aller chercher les gents!