[RP]Inconsciente oui, suicidaire non, naïve certainement pas

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[en dehors du temps, intemporel en gros... Enfin on va dire, un jour comme un autre, entre deux conflits, la pestouille retente une entrée]

Têtue comme son père, chieuse comme sa mère, l'héritière de Castelléo Casaviecchi retournait vers la commanderie de l'Ordre Teutonique. Faut dire aussi qu'elle ne savait toujours pas que son père était... parti rejoindre sa mère près du très haut.

Et elle voulait le voir. Lui annoncer. Elle savait bien qu'il allait hurler, lui mettre une belle fessée surement aussi, tenter de la renier, mais elle s'en moquait.
Et puis elle avait apprit une nouvelle chose. Chose qu'elle ignorait avant cela. Il paraitrait que la sœur de sa mère Lily-Jane faisait aussi partie de l'ordre et elle ne l'avait jamais rencontré. Mammylou...
Et sans compter les anciens amis de sa mère, qu'elle avait toujours pas pu connaitre, on ne sait pourquoi. Avant de devenir peut être une de leur ennemie officielle, elle voulait vraiment les rencontrer. Inconsciente oui, suicidaire non, naïve certainement pas !

Et puis personne ne savait encore pour l'instant qu'elle allait épouser Sancte. Mis à part ses proches. Très proches.
Les autres avaient peut être des soupçons, les "on dit" allaient toujours bon train dans le royaume.

Elle arriva enfin devant les lourdes portes, perchées sur la jument de sa mère.
Cette fois ci, cheveux libres, mantel de fourrure.

Un regard vers le haut, elle attendit que quelqu'un vienne... ou pas

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"Ils sont tous morts ou quoi là dedans ?" sans arrière pensée de sa part, vu qu'elle savait pas encore, reprécisons le, que son père était mort.

Elle descendit de sa jument et regarda le poste de garde qui semblait vide. Que fallait il faire pour qu'on la remarque ? Se mettre nue et chanter des chansons bretonnes ? Elle en était capable, mais vu le froid, elle gardait ça en dernier recours...
Faire un feu ? Tirer des flèches vers le haut ? Hurler à l'assassinat ?
La pestouille commençait à trépigner.

Youhouuu ! Ya quelqu'uuuuuuuunnnn ? J'viens voir Izidore ! Enfin mon père... Qui appeler ? Elle jeta un oeil rapide sur le journal de sa mère qui ne quittait pas sa poche, afin de crier quelques noms. Le premier, elle connaissait, enfin elle se souvenait " Mackcimuuuus ?" le deuxième, sa tante qu'elle ne connaissait pas "Malouuuuu ?" un troisième pour tenter "Hagdeeeeen ?" Allez on va pas tous les faire quand même "Hawgen ? Mili_cia ? Hobb ? Alexandra ? Gustavev ? ...." et quasiment tout l'ordre y passa.

Bon certes elle connaissait pas la majorité. Mais sa mère et son père si. Et s'il fallait, elle crierait encore et encore.

Marianne était dans sa cellule peu de temps après avoir quittée l’herboristerie ou elle était reste pendant un bon moment lorsqu’un messager vint lui dire qu’il y avait quelqu’un à la porte qui demandait à voir Mammylou ou Malou enfin c’est ce qu’il lui avait été dit. Mais il ne savait point si c’était la mesme personne ou non. Bien entendu peu de personne a la commanderie pouvait savoir que tel était bien le cas. Ce qui intriguait par ailleurs la jeune femme c’est le nom de Malou. Elle se rappelait bien peu de personnes qui pouvaient l’appeler ainsi. Sa jeune sœur Lily avait l’habitude de le faire, mais hélas cette dernière était partie rejoindre le paradis solaire depuis bien longtemps. Aussi se decida-t-elle à se rendre sur place pour voir qui était la jeune femme qui demandait à la voir.
Elle passa a la maison du gardien et donna un gros nonosse au Moche cela devrait le rendre plus sage pour un petit moment. Le temps qu’elle aille voir l’arrivante. De loin elle examina la jeune femme qui avait ma foi des airs quine lui était point inconnus…

- Dominus Vobiscum gente damoiselle vous demandiez à voir certaines personnes? Peut-estre puis-je vous aider. Je suis Marianne de Cognin-Franchesse, icelieu, plus connue comme étant Schwester Mammylou.

Elle regarda la jeune femme dans l’attente de sa reponse.

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La petite comtesse et peste était en train de réfléchir quelle chanson elle allait bien pouvoir entonner pour attirer l'attention sur elle. Elle fredonnait quelques airs pour éclaircir sa voix, tournant légèrement sur elle même.

Alors qu'elle reprenait place, bien droite, elle entrouvrit la bouche pour chanter bien plus fort quand elle fut stoppée net dans son élan.

Sa bouche était restée entrouverte, les yeux agrandit par la surprise, ou le choc peut être.
L'espèce d'une seconde, elle avait crut voir sa mère juste devant elle.
Mais vraiment...

"Mama..." à peine murmuré, mais se tait en observant mieux la belle dame face à elle. Non ce n'était pas Lily. Pourtant... Elle l'aurait presque juré.

La dame se présenta, et cela expliqua la confusion de la jeune fille.

Elle avança d'un pas, visage légèrement penchée sur le côté, mimétisme enfantin, mimique légèrement mutine, tout cela hérité de sa mère.

Encore une seconde à détailler ce visage

Malou ? Ma... Je veux dire... Pardon...

Confuse, sans mots, chose extrêmement rare chez notre peste nationale !
Ainsi donc, elle avait sa tante en face d'elle, pour la première fois... Enfin première fois depuis qu'elle était en âge de se souvenir.

Merdouille, vla que ses sentiments et émotions s'en mêlent. Une larmichette à l'oeil...

Je suis... Catherine Elisabeth de Castelléo Casaviecchi...de Cognin Franchesse... elle donna pour la première fois l'ensemble de ses noms, afin de sous entendre qui elle était. Puis la regarde encore, et encore, et encore, et...

Pour Marianne ce fut un choc lorsqu’elle entendit tous ces noms qui lui rappelaient sa chère sœur trop tôt disparue.

- Tu es donc la fille de Lily et Izidore? Je ne t’avais encore jamais vraiment vu tu sais… Mais il est vrai que je te trouve de grandes ressemblances avec ta mère. Malgré que tu aies aussi beaucoup de ton père dont la blondeur des cheveux entre autre.

Elle examina la jeune femme qui se trouvait devant elle avec une grande attention. Elle pouvait bien avoir trouvé qu’elle avait des airs connus. Nous pourrions presque dire que ce sont des airs très familiers en fait.

- Pardonne-moi de ne point estre venue plus tôt mais je priais au fond de ma cellule comme d’habitude. J’aimerais bien te connaistre d’avantage. Tu pourrais me parler un peu de toi et où tu habites aussi? Je connais si peu de chose à ton sujet…

Il est vrai qu’elle avait bien cru que la petite était décédée en mesme temps que sa mère puisqu’elle n’en avait jamais eu d’autre nouvelles.

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C’était donc bien elle. En face d'elle... Inconcevable.
Depuis que sa mère était morte, elle avait été élevé tout d'abord par la famille Devirieux Montbazon Navailles, Victoire et Euzen étaient devenus tout pour elle.
Elle avait cherché maintes fois à revoir son père, être proche de lui, mais rien n'y faisait, il était trop occupé.
Elle avait finit par abandonner et c'était réfugié en Limousin. Là bas, elle y trouva une autre famille, de coeur. Aldraien de Malemort Carsenac qui était comme une mère, Kartouche comme un père.
Et bien d'autres choses encore c'étaient passées, mais passons.

Elle n'avait jamais osé prendre contact avec le reste de sa famille, pensant qu'ils ne voulaient pas d'elle.

Et là, elle avait sa tante, sa vrai tante, en face d'elle.
Elle avait envie d'être dans ses bras, comme une gamine qui cherche réconfort, mais n'en fit rien.
Elle savait que tôt ou tard, Malou finirait par lui tourner le dos, sans doute.
Mais elle voulait profiter de l'instant présent.

Parler d'elle... Oui, ça elle pouvait le faire, ne pas tout dire, ne rien gâcher pour l'instant...

Oui, je suis la fille de Lily et Izi..dore. En effet... Je.. Je suis vraiment heureuse de vous rencontrer enfin. Si vous saviez...

Après la mort de maman, j'ai été accueilli chez sa meilleure amie, Pénélope Devirieux. Elle s'est occupée de moi, avec ses enfants... Mais elle a rejoint maman ensuite...

Et j'ai essayé de retrouver mon père. Je suis allée en Berry, où je l'ai rencontré, avec mon demi frère. Mais ils étaient... trop occupé sans doute. Alors je suis partie.
J'ai été en Limousin ensuite, où je vis actuellement, enfin, entre Lavaur, le comté que maman m'a laissé, et Limoges où j'y ai un petit Castel.

Je m'y suis fais des amis, ils sont très gentils.
Mais cela ne remplace pas la famille de...sang, quoi que l'on dise.

C'est pour ça que je suis revenue ici, je voulais te...vous rencontrer... Mère m'a légué son journal aussi, et j'ai apprit votre existence dernièrement. Parce qu'avant, j'avais pas osé le lire.

Je voulais aussi revoir mon père... Qu'il m'explique... Qu'il me dise pourquoi il a pas prit le temps de s'occuper de moi. C'est dur de pas comprendre...

Elle s'arrêta soudain, consciente de parler, parler sans laisser le temps de réponse. Petit sourire désolée et la regarde

La famille pour Marianne avait toujours eu une grande importance. sans doute du au fait qu'elle avait du se séparer de la sienne beaucoup trop tôt afin d'éviter un mariage dont elle ne voulait point. Après plusieurs années elle avait enfin fait la paix avec son passé plus directement son père car elle avait connu la raison de ce mariage forcé en apprenant la naissance illégitime de son demi-frère Perceval. Mais elle avait quand mesme garder un contact bien qu’éloigné avec le reste de sa famille grâce à la bonté d'une religieuse qu'elle avait connu au couvent avant son départ de la maison familiale. Mais là se trouvait devant elle sa nièce la fille de sa chère Lily et elle n'avait qu'une envie la prendre dans ses bras et la réconforter.

Que d'émotion se passaient sur le visage des deux jeune femme en ce moment.Au fur et à mesure que la jeune fille décrivait son enfance Malou avait une attitude parfois perplexe parfois soulagé dépendant de l'information. Elle s'approcha de la jeune femme lentement afin d'entendre ce qu'elle disait car parfois sa voix baissait lorsque l'émotion devenait plus forte.

- Je ne connaissais que très peu les amies de ta mère je dois bien l'avouer car je sortais que très rarement il faut dire que je suis d'une grande timidité et un peu sauvageonne. Je suis moi aussi bien heureuse de te rencontrer et ce que je vois présentement est une jeune personne fort jolies et qui semble savoir ce qu'elle veut dans la vie. Ce qui est très bien et normale si nous savons de qui elle est la fille.

Elle sourit un moment en pensant à sa téméraire et intrépide petite sœur qui mordait dans la vie à pleines dents. La jeune Catherine_Élizabeth semblait lui ressembler sur ce point à ce qu'elle pouvait en juger par sa présence icelieu en tout premier lieu et aussi par sa détermination à chercher les réponses à ses questions. Lily aimait bien savoir et comprendre les chose, mesme si parfois cela n'était point ce qu'elle aurait voulu entendre. Elle fut contente d'apprendre que Lily avait parler d'elle dans son journal personnel. Lorsqu'elle parla de son père les yeux de Marianne se mirent à briller légèrement mais elle ne voulait point que la jeune fille interprétasse à mal cette réaction. C'est qu'elle avait eu des nouvelles dernièrement qui si elles étaient fondées ferait de la peine à cette jeune personne sans doute... Aussi tenta-t-elle de parler un peu de lui...

- Je ne saurais répondre pour ton père à la raison pour laquelle il ne t'a point prise avec lui. Je puis cependant te dire une chose dont je suis certaine c'est qu'il aimait ta mère d'un amour grand et sincère et que son décès l'a marqué plus qu'il ne voudrait bien l'avouer. C'est sans doute se qui l'a pousser à s'éloigner de toi car tu lui ressemble beaucoup et cela devait sans nul doute possible raviver sa grande douleur de l'avoir perdue. Mais encore là ce n'est que ce que je pense moi, qui pourrait estre la raison à tout cela.

Marianne fit une petite pause en écoutant la suite des propos de la jeune fille. certains noms qu'elle mentionna par ailleurs lui firent cependant relever la teste mais elle ne montra point d'émoi à leurs mentions afin de ne point effaroucher la jeune fille qui était sa nièce. Le sang de son sang en fait coulait dans ses veines en ce moment. Elle la vit sourire et ce fut plus fort qu'elle ses bras s’ouvrent pour l'y accueillir et la presser sur son coeur...

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Sans hésitation, la jeune fille se précipita dans ses bras, se blottissant contre elle.
Elle avait une odeur familière, ressemblant beaucoup à sa mère.
Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été ainsi. Elle avait l'impression de se retrouver petite fille.
Elle voulait profiter du moment, car elle savait qu'une fois son mariage terminé, Malou ne voudrait plus d'elle. Et elle ne pouvait pas lui en vouloir.
Chacune avait fait des choix, même s'ils étaient tout deux différents.

Profiter juste de l'instant.

Elle s'écarta légèrement pour la regarder à nouveau.

Il est vrai que je sais ce que je veux. J'ai été éduqué ainsi. Très tôt j'ai dû apprendre à faire mes propres choix, quoi qu'ils m'en coûtent.
Je suis vraiment heureuse d'enfin vous retrouver... Vous... Vous ressemblez tellement à maman...

Pour mon père, je ne sais pas... Seul lui pourra me le dire... S'il l'accepte.
En attendant, le principal est que l'on se connait enfin ! J'ai toujours rêvé de connaitre un peu mieux ceux qui comptaient plus que tout aux yeux de ma mère.
Vous particulièrement.
Il y avait aussi Makcimus qui revenait souvent dans son journal, Hagden, aussi... Et d'autres, comme je crois Hellvyra, Hobb, Bender, Mili, Hawgem... Enfin je me souviens pas tous... Mais je sais qu'ils font parties de l'ordre...

Intérieurement elle savait aussi que c'était sans doute sa seule occasion de les connaitre, car bientôt ils seraient ennemis, même si le mot est dur. Ils étaient déjà connus comme traitres à la couronne pour certains. Comme elle le serait pour eux ensuite.
Mais pas encore, ils ne savaient pas.
Profiter de l'instant

Parlez moi de vous... Votre vie... J'aimerai savoir tant de choses

Marianne se doutait bien que la jeune femme voudrait en connaître un peu plus sur elle. Ce qui était tout à fait normal en fait puisqu'elle faisait parti de la famille après tout.

- Que te dire de ma vie au fait, il n'y a point grand chose à dire. Je suis d'une grande simplicité. Je ne porte aucun titre car pour moi cela n'a point vraiment d'importance à mes yeux. Je n'ai jamais cherché par ailleurs ni la gloire ni les titres.

Elle la serra dans ses bras tout en lui parlant de sa voix douce et calme.

- Comme tu as surement du le lire dans le journal de ta mère, tu dois savoir que j'ai quitté la maison paternelle très tôt. Je ne sais si Lily en avait mentionné la raison mais cela n'a plus trop d'importance depuis ce temps. J'ai beaucoup voyagé et j'ai aussi rencontré beaucoup de gens. Certains étaient intéressant d'autres par contre l'était un peu moins.

Elle caressait doucement la teste de Catherine_Elisabeth puis prit un petit moment avant de continuer.

- Je suis venue icelieu car pour moi il était important d'aider les autres et de les protéger aussi. J'ai toujours été une personne très proche des gens malgré ma grande timidité et la première à vouloir rendre service. Je ne le fais point pour la reconnaissance mais pour le plaisir d'aider. Lorsque je le puis je suis très heureuse. Il est certain que ce n'est point toujours le cas mais je fais mon possible pour y arriver en tous les cas.

Elle fit une petite pause à nouveau et elle poursuivit ensuite"

- Je demeure toujours au mesme endroit à Vesoul au domaine de mon fiancé Gustave où je l'ai rejoint après nos fiançailles. Nous devrions nous épousé dès qu'il trouvera un peu de temps pour ce faire. Ce ne sera point une grande cérémonie je pense en tous les cas car nous avons peu de temps. De plus cela ferait bien mon affaire aussi puisque je suis tellement timide que d'avoir tout plein de gens me gênerais surement. Mais je ne suis point la seule à décider dans cette situation. Nous verrons bien ce qui se passera et quand cela pourra se faire.

Marianne n'avait point parler avec quelqu'un aussi longuement depuis un bon moment déjà. Cela la changeait un peu de ses habitudes.

- Je ne puis point encore te dire si d'autres personnes viendront te voir sous peu mais qui peut savoir. J'espère en tous les cas que tu pourras faire la connaissance des amis de ta mère sous peu.

Elle la regarda et lui sourit avec douceur.

Spoiler:

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La jeune fille écouta Malou avec intérêt. Connaître une partie de sa vie, c'était comme si elle l'avait un peu partagée. Elle se souvint des mots de sa mère dans son journal, la façon dont elle parlait de sa soeur.
Elle l'avait tant aimé. Les deux femmes étaient très liées. Elles n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre, un regard et elles savaient.
Catherine n'avait pas de soeur. Elle avait un demi frère, mais n'était pas proche de lui.
Sans doute un peu de sa faute aussi.
Comme elle avait le sentiment que son père la rejetait, elle s'éloignait de lui et des personnes qui l'entouraient.

Maman vous aimait énormément. Vous avez beaucoup compté pour elle. Elle a écrit dans son journal que vous aviez été sa soeur, sa mère, son amie, et qu'elle n'avait jamais connu quelqu'un de plus gentille et honnête que vous.
Selon elle, si la douceur avait eu un visage, cela aurait été le votre.

Malou lui annonça qu'elle était fiancée et allait bientôt se marier. La petite comtesse sourit et se demanda si elle devait dire qu'elle aussi... Mais elle se retint à temps. Elle le dirait par la suite. Parce qu'elle s'avait qu'à peine aurait elle prononcé le nom de son futur époux, tout l'ordre risquait de débarquer pour ... pour quoi d'ailleurs ? Que feraient-ils s'ils apprenaient qu'elle allait épouser Iohannes Sancte Von Frayner ?
Chercheraient ils à la tuer ? Non, Malou empêcherait certainement cela. Essayeraient ils de l'attraper pour la torturer et lui soutirer quelques informations ? Ou se contenteraient ils de la chasser ?
Une chose est sûre, ils l'inviteraient pas à boire un verre...

Je suis vraiment heureuse pour vous ! J'espère avoir un jour l'occasion de connaître votre fiancé.
Et les autres amis de ma mère aussi. J'espère qu'ils vont venir...

Elle regarda par dessus l'épaule de Malou, cherchant une autre ou d'autres silhouettes. Qui viendraient ?

Gardien Nombre de messages : 78 Localisation RR : Thorens

La magnifique créature sculpturale qu'était le moche se trouva dérangé dans sa méditation profonde, alors que quelques femelles canines étaient à lui roder autour. Des voix provenant de la grille le sortir donc de ce doux moment, ce qu'il faut bien le dire ne le mit pas de bon poil, qu'il n'avait plus beaucoup d'ailleurs.
Il leva donc une oreille, puis d'un bon se redressa sur ses quatre pattes dans un grognement.
Puis, après avoir reniflé l'air, il s'élança en direction de la grille en aboyant et grognant. De l'écume sortait de sa gueule.
Il pouvait reconnaitre l'hérésie de loin le moche, lui qui avait eu l'occasion d'en gouter quelques uns.
Il se jeta donc sur la grille, qui trembla sous son poids, dans un bruit de ferraille, alors que deux femelles à deux pattes semblaient se sentir.

-GGRRRRRRR, GRWRAAAUUOOOFFF!!!!!GGRRRRRRR, GRWRAAAUUOOOFFF!!!!!

Cette fois si, il en aurait surement une pensa-t-il. Alors qu'il remarqua que l'autre côté de la grille était ouverte.

Nombre de messages : 153 Localisation RR : Thiers

Svana vit le moche s'approcher de la grille et pas de trace d'Otto le gardien, catastrophe.
malgré sa peine il fallait éviter les bêtises et le moche n'en n'étais pas a une prêt.

Elle prit son courage a deux main :

HALLLLTTTT LE MOCHE HERKOMMEN HERKOMMEN

Elle le rattrapa lui montrant qu'elle ne se laisserait pas faire.

es ist nicht gut, gehen Sie zu der Streich.

Elle reussit à l'attacher à sa niche, il était encore surpris d'avoir entendu parlé allemand d'un ton sec comme Otto

Nombre de messages : 21 Localisation RR : Limousin

Tandis qu'elle était avec Malou en train de faire connaissance, un aboiement féroce se fit entendre. Le Moche. La blonde plissa le nez légèrement.
Elle allait quand même pas se faire bouffer devant l'Ordre sans même avoir pu voir son père et les anciens amis de sa mère. Une fin de la sorte n'était pas dans ses attentes.
Heureusement, elle entendit une voix féminine, mais avec, étrangement, des intonations proches de celles d'Otto, arrêter le chien dans son élan.

La blonde pencha la tête sur le coté pour tenter de voir le visage de sa "sauveuse" et la salua de loin, vu qu'elle s'était pas approchée

Merci Donà ! Ce chien fait toujours aussi peur ! Je suis Catherine Elisabeth de Castelléo Casaviecchi ! Vous êtes Neuling ici ?

(hrp : j'ai posté il y a quelques jours dans "[RP] Herr Izidore chevauche pour la dernière fois" pour dire que la suite de ce rp se passait là bas, mais aucun inconvénient à poursuivre ici le temps que d'autres postent là bas qu'ils arrivent enfin !
petite précision encore en plus, ça serait bien si vous pouviez m'indiquer si ce rp est arrêté, abandonné ou autre. Parce que pour la cohérence le rp du mariage de sancte et Catherine est commencé, et dans le rp je voulais donner l'invitation à la fin par défis... Mais ça va bientôt plus valoir le coup et c'est dommage, ça aurait pu etre drole.
Et puis aussi rp parlant ma blonde sait toujours pas que son père est mort vu que personne lui a dit ! donc si quelqu'un peut le faire avancer, ça serait sympa Smile

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Svana après avoir attaché ce pauvre moche pas très apprécié des visiteurs, mais il était gentil pourtant, si on était pas hérétique.

Elle se rapprocha de la visiteuse pour ne pas crier.

Bonjour dame, oui je suis neuling ici, je m’appelle Svana d'Arundel des Olonnes, mon père est une vieille connaissance du votre le Baron Bubul.
Soyez la bienvenue en nos murs.

Elle lui sourit.

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La jeune Comtesse sourit à la nouvelle venue. Enfin quelqu'un venait. Elle n'avait pas souvenir de son nom, et ne pensait pas qu'il s'agissait d'une amie de sa mère, mais cela n'empêchait pas qu'elle était contente de faire sa connaissance. Le fait que l'Ordre Teutonique était habité par des "fantômes" n'était sans doute alors qu'une vilaine rumeur.

Enchantée de vous connaître Donà. J'ai du connaître votre père lorsque je séjournais en Berry dans mon enfance. Je me souviens de son nom, mais je vous avoue, plus de l'homme.

Peut être même avons nous déjà eu l'occasion de nous voir lorsque nous étions petites, surtout si nos parents se fréquentaient !

Un sourire franc, et poursuit la conversation

Cela fait longtemps que vous êtes à l'Ordre ?

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Petite non je n’étais pas au domaine ni en Berry, j’étais dans un couvent a Sauveterre en Béarn, mais père avait un grand respect pour le votre.

Ça fait longtemps? Non pas très, juste assez pour me faire connaitre un peu, peut être un peu de trop , non je plaisante, quoi que..

J’apprécie vraiment les gens d'ici, c'est une deuxième famille, des gens qui ont des valeurs, les même que moi, c'est a dire l'aristotélisme.

Si le baptême est le prémisse de l'amitié parfaite, l'ordre en est son prolongement.
J'ai trouvée le bonheur en ces murs.

Et vous avez vous trouvez le bonheur, la paix dans votre cœur ? Vous faites quoi? des projets?

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La jeune demoiselle écoutait la Neuling avec intérêt. Elle semblait fort proche de l'Ordre, comme l'avait sans doute été sa mère.
Ses mots sonnaient justes, et elle semblait y croire. Elle admirait cette force d'esprit.

Vos questions sont assez inattendues. Mais je vais essayer d'y répondre...
Le bonheur, le bonheur parfait, non je ne l'ai pas trouvé.
Je ne dis pas que je suis malheureuse. Je pense être en bonne voie pour atteindre ce que je recherche.

J'ai eu une petite enfance assez mouvementée, j'ai perdu ma mère très jeune, et ma famille de sang n'a pas été là pour m'élever.
Heureusement des personnes ont su prendre leur place et m'apprendre une partie de ce qu'est la vie.
Une partie, car je sais que rien, rien n'est jamais acquis.
L'on ne peut jamais être sur de rien ni de personne.

La paix dans mon coeur... Je crois que l'on acquiert cette paix qu'une fois que l'on est avec le Très Haut.
Avant cela, on la cherche. On en trouve quelques morceaux ici et là avec le temps.
Et la fin du puzzle se fait lorsque vous mourrez pour renaître près de Dieu.

Ce que je fais en ce moment, et bien je m'occupe de mon Comté, entre bien d'autres choses *léger sourire*

Et je viens ici dans l'espoir d'y rencontrer les anciens amis de ma regrettée maman, Lily-Jane.
Et voir mon père aussi car je dois lui parler.

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Je ne connais pas dame votre mère, je n'ai pas eu cet honneur, mes condoléances les plus sincères.
Ma mère est décédée aussi en nous mettant au monde ma sœur et moi, c'est pour cela que je me suis retrouvée au couvent.

quand à messire votre père, c'est un homme d'une qualité rare, j'ai peu conversé avec lui, mais je garde de ce peu de moment que de bon souvenir.

Un comté? lequel ? il y en a tellement. je m'y perds, je me perds déjà entre comté et duché.

Mais quelqu'un s'est il occupé de prévenir votre père?

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Il s'agit du Comté de Lavaur, en Toulouse. J'en ai hérité de ma mère... Quant à mon père, je pense que personne ne l'a prévenu de mon arrivée...
Vous pourriez ? Si vous croisez aussi Makcimus, ou d'autres personnes qui ont connu ma mère... J'aurai aimé les saluer.

Je l'ai vu quand j'étais petite, mais je suis pas certaine qu'il se souvienne. Tout comme Hagden, Hobb, Helvyra, et bien d'autres encore

Nombre de messages : 153 Localisation RR : Thiers

Svana la regarda en souriant, j'y vais mais déranger notre Hochmeister je ne sais si il aura le temps vous choisissez mal votre moment.
Mais je vais transmettre.

Svana la salua et se retira

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Elle attendait.
Encore et toujours.
Toute son enfance elle avait attendu son père. Aujourd'hui encore.
Elle ne savait pas qu'il était parti rejoindre le Très Haut, et personne ne venait lui annoncer la triste nouvelle.
Elle attendait toujours.
Son père avait dû se plaire ici, car elle attendait aussi les anciens amis de sa mère.
Mais là, elle ne pouvait plus.
L'impression étrange que personne ne voulait la voir, la connaître.
Tant pis. Elle aurait essayé au moins.
Ils avaient sans doute mieux à faire qu'annoncer à une presque enfant que son paternel n'était plus.

Elle embrassa Malou et remonta sur sa monture.
Un regard vers le haut des remparts, puis elle tourna le dos à Thorens et s'en éloigna au pas.
C'était la dernière fois qu'elle faisait l'effort d'y venir.

Invité

Le barbu flânait sur les remparts de Thorens , perdu dans ses pensées , quand son regard se porta vers une cavalière qui s'éloignait lentement .
Cette silhouette ??? Hawgem pensait avoir aperçu un fantôme ! Lily ??? Ce n'était pas possible !!! Quelqu'un qui lui ressemblait , mais qui donc ???
Il devait en avoir le coeur net ! Il mit ses mains en porte-voix et cria :

" Holà damoiselle !!! Attendez !!! "

Le Ritter attendit qu'elle se retourne .

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Elle s'éloignait, doucement.
Elle aurait pu partir au galop et fuir sans se retourner, mais elle avait le coeur lourd.
Ce n'était jamais de gaieté de coeur que l'on tourne une page ainsi.
Elle avait perdu espoir de revoir son père et les amis de sa mère.
Mais alors qu'elle essuyait une larme furtive, quelqu'un cria depuis les remparts.

Elle arrêta aussi sec sa monture et tourna les rennes pour faire demi tour et voir si c'était à elle que l'on s'adressait.

La silhouette d'un homme était tournée vers elle.
Elle ne distinguait pas vraiment ses traits, mais elle était quasiment certaine que c'était à elle qu'il parlait.

Elle fit avancer son cheval vers Thorens, à nouveau, et s'arrêta à quelques pas, attendant qu'il vienne.

Invité

Le barbu vit la cavalière arrêtait sa monture puis , lentement , faire demi-tour .
Il descendit rapidement les marches de pierre de la tour de garde pour se rendre au devant de la visiteuse puis , après avoir salué rapidement son ami Otto au poste de garde , il sortit à la rencontre de la damoiselle .

Elle était là , devant lui , fièrement assise sur son destrier à le dévisager et Hawgem sentit son coeur faire un bond ....la ressemblance était troublante mais ce n'était pas Lily , comment aurait-ce était possible ? Elle avait rejoint le Paradis Solaire et Izidore était à ses côtés à présent ...mais qui était donc cette jeune femme devant lui ???

Le Ritter se présenta .

" Bonjour damoiselle , je suis le Ritter Hawgem , Wärter der heiligen Reliquien de l'Ordre Teutonique !
Excusez-moi mais , de là-haut , je vous avais pris pour quelqu'un d'autre !
Puis-je vous renseigner ? "

Hawgem sourit , visiblement troublé par la ressemblance .

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La demoiselle avait fait avancer sa monture à nouveau vers les portes de l'Ordre, et l'homme qui l'avait interpellé avait fait le reste du chemin également.
Une fois qu'ils furent presque face à face, mis à part que la blonde était encore sur son cheval, il se présenta.

Les yeux de Catherine s'éclairèrent quand il prononça son nom. Ainsi elle avait devant elle Hawgem, un des amis de sa mère.
Elle mit pieds à terre par politesse et aussi mieux le voir.
Puis à son tour, se présenta

Je suis vraiment enchantée de faire votre connaissance Ritter Hawgem. Je suis Catherine Elisabeth de Castelléo Casaviecchi, fille de Lily-Jane et Izidore.

Ma mère m'a parlé de vous et votre soeur. Enfin je peux mettre un visage sur un nom...

Je suis venue ici lieu afin de rencontrer les anciens amis de ma regrettée maman, et aussi afin de voir mon père, car j'ai à lui parler