Après les réjouissances, poursuite vers la Commanderie.

Après le mariage de sa sœurette adorée qu'il venait de retrouver, le Ritter poursuivit sa route vers la Commanderie.

Il avait hâte de poser le peu d'affaires qu'il avait pu sauver dans sa cellule et de refaire les pansements qui recouvraient une bonne partie du torse et du dos. Une vraie momie !
Le Teutonique revenait après des mois d'absence. Cette fois, il avait bien cru qu'il allait y rester. Combien de temps allait-il encore jouer avec la mort ainsi ?

Il avait perdu des fonctions. A l'époque il était le Sénateur des Saintes Armées. Apparemment il n'est même plus Chevalier d'Isenduil ... "On vous avait cru mort' qu'on lui avait répondu à Rome ! Mort ?! Pas encore ! Quand même, un Sénateur ça crève pas comme ça même si ça prend de l'âge. Bon c'était pas loin mais quand même. Donc voilà, plus d'Isenduil, à croire qu'on l'avait déjà oublié. Lui qui avait porté pendant longtemps à bout de bras une institution moribonde qu'il avait tenté de relancée, ésperait-il avec succès. Il avait un peu causé avec la nouvelle Sénatrice - qu'il appréciait grandement d'ailleurs, elle l'avait secondé longtemps pendant les croisades - mais pas assez pour encore être au courant de toutes les nouveautés. Il était heureux cependant que ce soit elle qui lui succède, il le lui avait dit. Elle avait gagné en assurance de ce qu'il avait pu voir. Elle fera une bonne chef.

Chevalier Teutonique, Ritter, il l'était toujours aux dernières nouvelles, ancien Hochmeister, fallait pas déconner non plus, il n'allait pas devenir gueux après avoir fréquenter les plus beaux palais ! C'est donc ainsi qu'il se présenta au bon vieux Otto après avoir taper sur la grille en fer avec la garde de son épée. Histoire de le faire tomber de sa chaise.

Eh Otto !
Je suis heureux de te revoir !

Dépêche toi de me faire entrer s'il te plait ! Aussi dure soit elle, j'ai besoin de m'allonger sur ma couche dans ma cellule !

Le géant autrichien faisait une sieste réparatrice , rêvant de jambons , faisans , perdrix , oies rôties et venaisons en tout genre quand il fût ramener brutalement à la dure réalité par des coups violents sur la grille de la commanderie .

" Achh , c'est quoi ce raffût ? Si c'est un mendiant qui vient pleurnicher , je le mange tout crû ! "

S'extirpant tant bien que mal de son siège , il se dirigea en maugréant vers le portail , près à en découdre .

Citation :: Eh Otto !
Je suis heureux de te revoir !

Dépêche toi de me faire entrer s'il te plait ! Aussi dure soit elle, j'ai besoin de m'allonger sur ma couche dans ma cellule !

Cette voix ! Il la connaissait ! Ce n'était pas un mendiant , ça non ! C'était...Otto ouvrit la grille un sourire , du moins ce qui ressemblait le plus à un sourire , se dessinant sur son énorme visage .

" Ritter Izidore !!! Quel plaisir de vous voir !!! Dépêchez-vous d'entrer !!! "

Le gardien interpella un neuling qui passait par là .

" Hé toi ! Occupe toi du cheval du Ritter ! Schnell !!! "

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