Le gardien de la Commanderie surveilla l'arrivée du cavalier. Otto pensa que le pouvoir d'achat était en net augmentation dans les Royaumes, tous les visiteurs arrivaient armés, habillés de vêtements de belle valeur et montant des destriers magnifiques. Pourtant il avait entendu dire que de malheureuses pécores mouraient tous les jours par manque de nourriture et à peine vêtues. L'autrichien leva les yeux au ciel et pria, comme lui avait appris son mentor, Monseigneur le Gross Hospittler MrGroar. (M'enfin Otto Fénelon n'était pas encore né dis plutôt Maistre de conscience que mentor).
Mais le naturel revenait au galop et le monstre de muscles se redressa bruyamment, et c’est, montrant un visage suspicieux qu’il afficha alors. Sa mission était de questionner les visiteurs et les diriger là où il fallait. Mais quand un malveillant était découvert il devait ressortir par là, devant Otto. Imaginez ce qui advient ! L’autrichien est tatillon quand il s’agit d’honnêteté et surtout se moquer du Très Haut le fait quelque peu caressant, mais il y a défaut de fabrique, cela se termine par un écrasement du quidam. Il ne connaît pas sa force le bougre. Nous n’allons pas lui en vouloir pour si peu.
L’homme, un noble peut-être, s’adressa courtoisement, pas de jambon ou autre élément attendrissant, pas d’odeur de cendrier froid, pourtant il était de Saint-Claude. Otto attendait la suite mais l’approche était bonne. Il va falloir le bouger un peu se dit Otto.
-« Messire, je suis Otto le gardien de Thorens, Commanderie des Teutoniques. »
Il dit ce dernier mot avec un ton qui n’avait rien à envier au tonnerre.
-« Vous êtes qui ? Que voulez-vous ? Intégrer l’Ordre ? Si oui, comment connaissez-vous l’Ordre ? »
Le ton était inquisiteur, mais pas méprisant. Otto ne méprisait personne, sauf peut-être une ou deux gens, mais ça c’était avant le drame…"