[rp] Un vieux compte à régler

CAOOOOOOOOO !!!!! Ramène ton séant, et maint’nant pas d’main !!!!!

Elle hurlait et il ne venait toujours pas. Non mais quel lambin celui-ci, quelle idée elle avait eue aussi de l’emmener… Toujours qu’il était à la traîne. Tant pis, elle entrerait la première, il viendrait… quand il viendrait. Lui aussi avait le droit de savoir, mais lui aussi pouvait marcher plus vite !

Elle pressa le pas. L’imposante forteresse était en vue, et les souvenirs enfouis dans le cœur lui envahissaient la tête. Pourquoi avait-elle attendu si longtemps avant de revenir ? Encore aujourd’hui, cela semblait si difficile. Pourtant elle avait cherché, ailleurs. Et aucune réponse. Peut-être ici… Elle avait besoin de savoir, question d’honneur et de sang. Il est des interrogations qu’on ne peut taire éternellement…

Elle fut enfin en vue du poste de garde. Elle marqua une courte pause, comme un besoin de se recueillir avant de replonger dans son passé. Ses cheveux flottaient au vent, ses vêtement semblèrent un instant se glacer. Elle devait en avoir le cœur net ! Elle s’avança d’un pas brave, une légère angoisse dissimulée au fond de son âme. Nulle arme sur elle, que ses mots pour comprendre, chercher, élucider.

Attrapant brutalement la cloche elle la fit carillonner sans ménagement, en frappant la porte de sa main libre.

Bon alors Otto, on n’a pas fini son 3ème déjeuner ou quoi ?

Pas très patiente la petite. Aussi impulsive que feu son père.

Ah enfin, te vla !

Le colosse s’était présenté à la porte, l’air peu amène. Elle lui tapa un coup sec mais amical sur l’épaule. Aussi tactile que feue sa mère.

Salut l’ami ! Et ben dis-donc, t’as pas maigri d’puis l’temps... Contente de r’voir en forme, et quelles formes !!

Elle tâta alors la bedaine débordant des braies. Un petit éclat de rire fusa, mais elle devait à présent aborder l’objet de sa visite. Et là, plus question de jouer.

Bon, alors j’viens pas pour rigoler tu vois… Allez, remue toi, t’vas avoir du monde à ramener. Fais mander l’ordenkreis, j’ai à leur causer !

Devant l’air un peu surpris de l’ogre :

J’t’ai dit, j’viens pas pour rigoler

Regardant les remparts, elle songea au lorrain. Devait-elle lui faire savoir qu’elle était là ? Elle se mordit la lèvre. De toute façon, il le saurait, alors autant lui parler avant.

Et puis, tant que t’y es, ramène le Bruder Makcimus… Dis-lui que …

Une hésitation, un soupir.

Non, lui dis rien… Mais ramène sa grande carcasse dans l’coin. Et puis, me fixe pas comme ça ! Me dis pas qu’tu m’as pas r’connue quand même ! T’vas me vexer là !

Elle le fixait de ses iris mêlés d’ambre et d’améthyste, les poings sur les hanches. A qui ressemblait-elle le plus ? Difficile à dire… Plutôt costaude malgré son jeune âge, le teint cuivré de son père, la brune chevelure soyeuse de sa mère, les yeux du passé et du futur et une détermination sans faille dans les tripes… Difficile à dire…

NON MAIS ! Je suis peut-être bourru et pansu, mais je sais me tenir et j'ai un minimum de politesse, MOI !!!!! GRrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Otto était devenu rouge... les poings serrés. Jamais on ne lui avait causé sur ce ton, du moins depuis quelques lustres.

Je me remue si je veux, et d'abord Z'ETES QUI VOUS ? Vous voulez quoi au Kreis ? Ils se bougent pas facilement les grands du Kreis ! Et surtout se bougeront pas pour une braillarde telle que vous ! Et Coa et Mackcimus viendront que si ils veulent... !

Me faut voir en vous une autre tenue et un autre langage, le mien est peut-être châtié, mais je crois voir pire devant moi.... GRRRRRRRRRRRRrrrrr

Puis il ota un bout d'os planté entre deux dents... reste oublié d'un repas avec le Wärter... Regardant le bout d'os, il se dit qu'il ferait une bonne massue pour calmer la donzelle excitée, ou une béquille pour la donzelle aussi, si jamais... il fallait usé de son poing pour la faire taire, et la tenir tranquille.

La jeune fille regarda le molosse en plissant des yeux. Était-il possible qu'il ne se souvienne d'elle? Depuis combien de temps n'était-elle pas venue? Trois ans peut-être quatre... Elle n'avait pas la mémoire des chiffres, c'était le moins qu'on pouvait dire.

Toujours est-il que les grognements d'Otto la firent éclater de rire. Elle eut du mal à cesser pour répondre à ses questions.

Otto, Otto, brave Otto... toujours le mot pour rire! Si papa avait pu te voir t'énerver comme ça, l'aurait pensé qu'y a danger et l'aurait lâché ses chiens!
Enfin Otto...

Debout devant lui, les poings sur les hanches, elle le fixait, se demandant soudain si c'était une blague ou si la mémoire d'Otto commençait à défaillir.
Elle reprit la parole, mi-figue mi-raisin:

Et ben mon vieux, tu dois bien vieillir s'tu m'reconnais pas... Maman en s'rait malade, elle t'aimait bien t'sais. Spour ça qu'elle t'faisais des p'tits plats... Enfin... Et pour ma façon d'parler .. ben quoi? J'ai dit un gros mot là?

Elle regardait Otto sans vraiment comprendre. Ni pourquoi il ne l'avait pas reconnue, ni pourquoi il la disait qu'elle devait lui parler autrement. Elle n'avait lâché aucun juron ni aucune injure. En deux minutes, un record. Alors quoi? Qu'est ce qu'il voulait à la fin?

Avec un ton un brin boudeur:

Et quand l'lorrain saura que j'suis là, crois moi il viendra! non sans rire.. Faut que j't'épelle mon nom ou quoi?

Elle soupira en secouant la tête. Puis, comprenant qu'il ne la reconnaitrait pas, elle était une femme à présent, elle se hissa sur la pointe de ses pieds et lui epela son prénom.

Là, c'est bon? Bon, maintenant je te repète ce que j'ai dit: j'suis v'nue pour voir le Kreis. M'fait plaisir d't'revoir Otto mais là, va falloir faire ton boulot!

Otto déserra ses poings. Et resta bouche bée... se dandinant sur ses gros pieds.

Toi ? La petite donzelle à ... Non, c'est pas Dieu possible... ? Suis grognon et peu fier de moi sur l'coup petiote...

Otto la déviseaga des pieds à la tête. Oui, elle ressemblait bien à sa défunte mère mais aussi à feu son père... IL songea un instant à la Créature Sans Nom, venait-elle le mettre à l'épreuve ? Non, pas lui, et puis la donzelle, sous ses dehors de demoiselle sans-gêne et sans peur, sans reproches, ne paraissait pas dangereuse pour le moins du monde.

Sacrénom ! Si on m'eut dit que...

Le colosse fit mine de s'avancer et de prendre la fillote dans ses gros bras, puis se ravisa, tirant ses lèvres pour un sourire qui ne vint pas...

Qu'est tu devenu tout ce temps ? Hein, à courir la lande de tous les royaumes je suppose, comme... dégommant toutes les trognes de trolls qui doivent te croiser et te manquer de respect, comme... enfin... bref... tu vois qui je veux dire, ou bien non.

Je vais voir si je trouve l'un des gars du Kreis, qu'il vienne à voir ta bobine. Ca va leur faire un choc. D'ailleurs, il y a aussi... ton... il est venu ya pas très.... enfin bref, tu le verras toi-même, s'il vient aussi, avec les autres. Sacrénom...! J'en ai ma tête toute chamboulée de cette histoire ! Je ne dis plus rien, sinon je vais m'en mordre la langue, et je ne pourrai rien souper ce soir !

Otto en était bien ébranlé dans ses braies, et son ventre bedonnant semblait crispé. Il n'avait fait que bredouiller des mots incompréhensibles. Il ne savait s'il devait causer de l'arrivée récente du fils de... et donc frère de ... Par le Très-Haut ! Ces histoires de famille dépassaient de haut la cîme de sa maigre chevelure. Il s'éloigna et sonna une petite cloche servant d'appel au rassemblement devant la lourde Porte de la Commanderie. Il espérait voir l'un des Frères accourir, voire plusieurs, ou même toute la commanderie, car il se sentait vraiment confus, et bien loin dans ses pensées, pensées pour une fois beaucoup moins bourrues que d'habitude.

Toi ? La petite donzelle à ... Non, c'est pas Dieu possible...

Ben comme tu l'vois, si! Ou alors t'y vois plus clair mon pauv'gars...

Son ascendance transparaissait dans ses traits, impossible de la cacher. Otto semblait bien mal à l'aise tout à coup, ce qui fit sourire la jeune impertinente. Il était vraiment hilarant à se dandiner ainsi sur les grosses choses qui lui servaient de pieds.

Elle eut un instant l'impression qu'il allait l'enlacer et marqua un blanc. Elle n'aimait guère se laissa aller à la tendresse qui l'habitait encore, vaguement. Il sembla ensuite se raviser pour s'intéresser à son actualité. Seulement, l'indocile allait et venait, rien de précis...

Qu'est tu devenu tout ce temps ? Hein, à courir la lande de tous les royaumes je suppose, comme... dégommant toutes les trognes de trolls qui doivent te croiser et te manquer de respect, comme... enfin... bref... tu vois qui je veux dire, ou bien non.

Oh là, si tu savais... Pfiouuu!

Elle écouta la suite de ses curieuses explications en secouant la tête. Ben dis, l'était tout emotionné le brave homme!

Oh là mon bon Otto, du calme, j'comprends rien là, bois un coup tiens ça t'f'ra du bien!

Elle lui tendit une outre de sa meilleure goutte.

Bon alors, qu'est c'tu me racontes là, spa clair là! Et puis, t'vas quand même pas m'laisser dehors? C'est qu'la pluie menace... Ah ouais au fait ya mon frangin qui traine là-bas. Va v'venir, mais le temps qu'i s'ramène hein.. enfin, un boulet quoi!

Et puis, dis pas qu'tu vas pas grailler c'soir, ça m'ferait mal au coeur pour toi ça!

Sa dernière réplique la fit mourir de rire. Bon, chacun son humour hein?

Otto la dévisagea de nouveau. C'est qu'elle avait du caractère la petiote !

Otto s'empara de l'outre, huma le contenu.

C'est y du bon alcool au moins ça ? Pas coupé à l'eau ? Je ne supporte pas l'eau. Mais j'attend toujours les réponses à mes questions !

Le bourru but une petite gorgée et rendit la "fiole". C'était pas mauvais, il avait connu pire, et mieux.

Comment qu'tu sais que ton frangin est dans la demeure ? Il ne nous a point causer de ton arrivée, le bougre... ! Il a ses secrets à ce que je vois !

Otto sentit son estomac faire un tour.

Et puis si tiens ! Je vais boufailler ce soir, pour fêter le retour des petiots que vous êtes, et m'envoyer une lampée de vrai alcool, pas ce cette bibine avec laquelle tu veux m'empoisonner...!

Otto réprima un rire, si un rire, c'était pas commun de le voir sourire, alors rire, imaginez. Celà relevait de la légende, voire de l'Utopie, ou du Cauchemar. Il se tourna vars la cloche, oui, elle avait bien sonnée. Mais que faisaient donc les autres... ? Ils dormaient ou quoi la dedans ?

Les nuages vont pas déverser toute l'eau d'ciel sur ta bobine ! dit le colosse, et puis parait qu'les belles plantes, même les épineuses, ont besoin d'eau pour s'épanouir.

Les yeux noirs d'Otto brillèrent d'une malice peu commune, car il pensait avoir enfin trouver de quoi répartir à la verve de la donzelle... mais la sueur commençait à poindre sur le haut de son crâne dégarni.

Elle souriait. Il était amusant de penser que malgré sa petite taille le gai tavernier de Thorens avait une descente plus vertigineuse que celle du grand Otto. Toujours est il qu'à présent, Otto semblait sous le charme éthylique. Il commençait à avoir un discours peu clair.

C'est y du bon alcool au moins ça ? Pas coupé à l'eau ? Je ne supporte pas l'eau.

Coupé à l'eau? Nan mais tu plaisantes! Pour qui qu'tu m'prends m'enfin!

Elle souriait parce qu'elle nonplus ne supportait pas l'eau. Elle lappa une gorgée avant de ranger son outre.

Comment qu'tu sais que ton frangin est dans la demeure ? Il ne nous a point causer de ton arrivée, le bougre... ! Il a ses secrets à ce que je vois !

Mais qu'est ce tu racontes enfin Otto? Caodan n'est pas 'core arrivé, ce lambin de mes deux a encore dû s'arrêter r'garder une paqu'rette ou conter fleurette à un nuage, il viendra quand il aura fini ses sottises.

Elle leva les yeux au ciel, parler de son jeune demi-frère lui rappelait à quel point il pouvait l'exaspérer. En tous les cas, le discours d'Otto lui semblait des plus obscurs. Il avait sans doute dû bien picoler avant qu'elle n'arrive. Ahahhaha sacré autrichien!

Les nuages vont pas déverser toute l'eau d'ciel sur ta bobine ! Et puis parait qu'les belles plantes, même les épineuses, ont besoin d'eau pour s'épanouir.

Moue boudeuse, la pluie elle avait donné durant le voyage. Puis, mâchoire décrochée. Y'aurait il l'ombre d'une sorte de compliment là? Elle n'en revenait pas! Mais, toujours sur la défensive, elle répliqua sans attendre:

Alors d'jà, mes bottes sont à peines sèches de la flotte que j'me suis prise en v'nant! Pis qu'est c'qu'c'est qu'c't'histoire de plantes? Non mais tu m'as bien regardée? J'ai l'air figée? Rooo Otto, remue toi un peu au lieu d'm'raconter des âneries! J'vais pas passer la nuit à quand même, c't'une affaire importante qui m'amène t'sais... Non, me pose pas d'question, c'est djà assez difficile comme ça... Bon, l'est où Makcimus?

Air agacé, l'insolente n'est pas patiente...

Invité

En fin d'après-midi... à son habitude, il traînait sur les remparts. Parfois, il profitait de l'espace pour faire siffler la chaîne du fléau. En plein vent, que demander de mieux que de comptempler à perte de vue l'ensemble des terres de Thorens, et une vue imprenable sur la vallée de belle ville. Il allait bientot redescendre... Faut dire qu'après les exercices il avait souvent faim. Bon... même quand il ne faisait pas d'entraînement, il avait faim, mais ça, c'était une autre histoire.

Tout en bas il aperçut l'imposant Otto... En sa compagnie une donzelle, il plissa les yeux pour mieux l'apercevoir... à son accoutrement, ce devait certainement être une pauvre fille en voyage qui demandait pitance. Derrière son air bourru, l'autrichien était généreux et il y avait de fortes chances que celle-ci réussisse à lui soutirer de quoi remplir son estomac. Il eut d'ailleurs une pensée pour Titam... Voilà deux ans maintenant qu'il n'avait de nouvelle. Une grimace apparue en son visage, il avait écrit plusieurs missives au couvent et savait qu'elle n'était pas revenue. Il avait dû se résigner et priait chaque jour pour qu'il ne lui arrive rien. Oh bien sur... Elle avait le tempérament de sa mère, et elle se débrouillerait... Mais c'est aussi cela qui l'inquiétait....

En regagnant sa cellule, il ne put s'empêcher de penser à leur dernière rencontre... Il avait dû se fâcher, et peut de temps après, il avait été informé qu'elle avait quitté le couvent pour ne plus y revenir. Certainement était-elle partie vers la Bretagne, cherchant des réponses qu'elle ne trouverait certainement jamais . Il posa sa grosse paluche en la croix de bois qu'il portait a son cou.... Il y a des blessures qui ne se refermeraient jamais... Elle lui avait demandé de s'occuper de la petite, il la considérait comme sa propre fille... Peut-être attendait-il trop d'elle, pour un "papa" qui n'en était pas un et qui était toujours absent.

Il mangerait plus tard... Il n'avait plus d'appétit pour l'heure.

Otto s'épongea le front d'un revers de main.

Ben je sais pas où il est Bruder Mackcimus, je suis pas derrière ses fesses à longueur de journée... Et puis j'ai sonné la cloche, et personne ne vient ! Alors hein c' t' est pas d'ma faute...

Le Gardien fourra sa seconde main dans l'une des poches de son tablier cherchant quelque chose.

Grrrrrrrr, mais où sont-elles ces fichues Clefs ! Moi qui ne les z'égarent jamais.. ! le Gross Hospittler ou le Hochmeister vont encore me passer un savon, qui ne sentira pas la lavande... pour sûr... ! Rhâaa

Malou arriva au poste de garde pour voir ce qui se passait on lui avait fait part qu'un personne était à la porte et demandait à être entendue. Elle fit comme si de rien n'était pour ne point indisposer personne.

- Pax Vobiscum Otto et bienvenue Dame. Je suis Mammylou l"Erster Botschafterin que puis-je pour vous? Vous avez demandé à être reçu icelieu j'aimerais bien savoir la raison de vostre venue. Nous pourrions discuter dans une salle en toute tranquillité, si cela vous convient? Vous plaît-il de me suivre pour continuer? Je vous précède afin de vous montrer les lieux.

Une fois salué le gardien de nouveau elle partie en direction de la salle de la Tour de- l'Orient pour la discussion, suivi de l'invitée.

https://ordreteutonique.1fr1.net/tour-de-l-orient-f55/un-visite-inatendue-t4373.htm#92525

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Caodan avait haté le pas pour essayer de rattraper le retard qu'il avait pris sur sa soeur...Sur qu'il avait beau posséder une excuse plus que valable pour etre ainsi à la traine que ceci ne suffirait pas à lui éviter une enième enyeulade!

Il remercia le ciel lorsqu'il apperçu enfin l'imposante porte d'entrée et sa soeur plantée devant, visiblement en grande discussion avec une sorte d'ours!

Enfin ours...Si la comparaison tenait la route pour ce qui concernait les proportions de l'individu, elle était moins approprié pour ce qui était de la pilosité.

Tandis qu'il franchissait les derniers metres qui le séparait encore de la forteresse et du concert d'injures semi-fraternel, une élégante dame se presenta au portillon et fit ouvrir la porte...Il les héla afin d'entrer lui aussi!

Siahm...'tend moi...suis là...l'as fallu qu'je...fin bref...

Inutile d'essayer de lui expliquer qu'il avait du poser une attelle à la patte d'un jeune daim en prenant soin d'utiliser des liens en tiges d'orties afin qu'ils resistent suffisament longtemps pour permettre la réossification, mais qu'ils finissent malgré tout par se desagréger et libérer la bete de son pansement rigide.
Elle le prenait suffisement pour une donzelle effarouchée sans avoir à apporter de l'eau à son moulin à récriminations.

Trop tard...Elle était entré avant même d'avoir pu entendre son frere et voilà que le portail s'était déjà refermé.
Il fallait maintenant convaincre son gardien de le laisser la rejoindre et bien que l'homme tonneau ne paraissait pas particulièrement avenant Caodan n'immaginait pas qu'il puisse avoir un caractère plus acariatre que sa petite amazone.

Heu...j'peux rentrer aussi m'sieur?...Suis son frangin...fin...demi...Mais d'mandé lui elle vous l'dira!...ma maman stai Oxar mais j'lai pas connu...fin voila quoi!

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